Avril en vrille : fragile et solide comme un Roque

Bang Bang

Les Subs

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

Danse / Après Data, le chorégraphe Manuel Roque poursuit sa quête de fondements du sujet. Son solo Bang bang allie la puissance du dépassement physique de soi à l'ouverture de failles où se dévoile la fragilité humaine.

Huit spectacles pendant quatre jours, tel est le programme du festival Avril en vrille aux Subsistances. Parmi eux, deux de danse : Après-coups, projet un-femme n°2 de Séverine Chavrier, et la nouvelle création de Manuel Roque, Bang bang, sur laquelle nous avons choisi de nous concentrer... Il y a plus d'un an, aux Subsistances déjà, le chorégraphe canadien nous avait impressionné avec son solo Data sur le Requiem de Gabriel Fauré. Son corps hyper expressif et souple parvenait à figurer, en quelques mouvements, toute une série de personnalités, d'icônes religieuses ou historiques, voire de comportements animaux... Somme inconsciente des figures et des gestes dont chaque sujet, au fond, est constitué !

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L'artiste a eu une formation tissée de fils multiples et bariolés : des études de théâtre puis de cirque à Montréal, un passage par la compagnie circassienne Eloïze, et, enfin, une transition vers la danse, notamment des collaborations avec la chorégraphe Marie Chouinard...

Au cœur du corps

« Étude dans l’air du temps sur le dépassement de soi, Bang bang est un objet scénique pour soliste kamikaze qui tourne autour de la notion de résistance. » annonce lui-même Manuel Roque. Après la démultiplication des identités dans Data, Bang bang interroge à nouveau la métamorphose de la subjectivité et ses fondements, mais cette fois-ci à travers l'épuisement, l'épreuve physique (de plaisir comme de douleur), le dépassement de soi...

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En s'outrepassant lui-même, le chorégraphe-danseur tente de parvenir, sans narration mais à travers seulement un partage de sensations avec le spectateur, à un hypothétique fondement du corps et de la psyché. « Bang bang est un rituel contemporain personnel (donc universel), qui laisse la parole au corps dans ce qu’il a de plus combatif et désespéré. De plus libre aussi. Et s’efforce d’en partager l’indicible essence par la voie des secrets. »

Manuel Roque, Bang bang
Aux Subsistances dans le cadre du festival Avril en vrille du 31 mars au 2 avril

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