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Festival / Après trois dernières éditions aventureuses et réussies, Woodstower vient de dévoiler sa programmation complète pour sa 19e édition : ambitieuse, portée une nouvelle fois sur le hip-hop, l'électro et les artistes émergents.
Résolument hip-hop
Chez Woodstower, on aime le hip-hop. C’est presque devenu la marque de fabrique du festival. On aime aussi les jeux de mots : si la scène est baptisée Scène Saint Denis, sa programmation fait clairement envie. La révélation Columbine, soit les deux Enfants terribles (le titre de leur premier EP) qui entament les hostilités, suivis par Demi Portion, confirmation en 2017 d’une plume intelligente, de compos riches puisées dans les influences des classiques du rap US. La soirée se finira en beauté et en violence avec Seth Gueko, maître de la punchline et des jeux de mots azimutés, qui viendra faire la promo de son 5ème album Barlou! sorti fin 2016.
Samedi c’est La Jungle (JNGL) avec ses cinq MCs et deux beatmakers qui envahiront la scène, avant de la laisser à Lorenzo aka l’Empereur du Sale (son premier album) et son rap décalé, très second degré. Pour finir avec les DJs et producteurs français Ikaz Boi et Myth Sizer, dans un back2back tacheté de R&B et d’électro.
Une grande scène toujours éclectique
Le Chapiteau, c’est là où se croiseront des musiciens de tous bords, entre artistes confirmés ou espoirs locaux. Le Niçois Møme, l’excellent rappeur Deen Burbigo et Issac Delusion (dont un titre a été diffusé dans l’espace par Thomas Pesquet) se partageront la tête d’affiche, pendant qu’on surveillera de très près les jeunes bourgeons prêts à éclore. Notamment la déferlante The Blaze, le collectif Radio Kaizman, Jahneration (adoubé par Naâman). On jettera une oreille à Snakes Crew, à leur old school hip-hop & soul et à la proto-house africaine d’Ata Kak, récemment vu au Sucre. La scène des découvertes et des confirmations.
L’électro dans toute sa diversité
Comme dans de nombreuses programmations, l’électro connait le même engouement et la même diversité en festival que connaissait le rock auparavant. Le Woodsfloor sera la scène témoin de cette diversité de l’électro : l’élégante électro-pop d’Agar Agar, les beats tropicaux et remixes propres de Clément Bazin, l’avant-gardisme du vieux routard Arnaud Rebotini, la brutalité de DJ AZF, l’énergie absurde et dansante de Mezigue, jusqu’à Tilt ou au hardcore de Manu Le Malin… On suivra aussi le jeune Seth XVI, fraichement auréolé du prix Ninkasi Musik Lab, à mi-chemin entre électro et influences R&B, ou même Romare avec ses puzzles musicaux et ses basses rondes, qui jouera avec deux musiciens pour toujours plus d’énergie. Dimanche, le Woodsfloor accueille G2S, Lofti et James Stewart.
Musiciens aventuriers
Outre un nouveau joli jeu de mot, proposé par un internaute puis validé par Woodstower, le Nicolas Stage présente des artistes surprenants, parfois alternatifs mais toujours aventureux. On attend surtout de voir les batteurs noise de 2 boules vanille mais aussi Ménage à Trois, ou encore l’OVNI chanson française 70’s Corine.
Un festival pour tous les publics
Le dimanche, l’accès au festival est gratuit. De nombreuses animations sont prévues, centrées notamment sur le développement durable. La plage et la prairie accueilleront des artistes originaux, alors que le Camion Bazar saura ravir vos tympans et vos papilles pour passer un excellent moment sans trop blesser votre porte-monnaie. Une large programmation sera adressée aux familles, avec des ateliers lecture, des jeux avec des tablettes et une tyrolienne géante.
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