Troisième édition pour Moi de la Danse qui a pris ses quartiers d'hiver, côté Saône, depuis la semaine dernière. Le festival des Subsistances continue de mettre en valeur les belles singularités de la danse contemporaine d'aujourd'hui, s'intéressant plutôt aux trajectoires personnelles et explorant la singularité des gestes chorégraphiques. Qui suis-je quand je danse ? Quelle partie de moi nourrit mon geste ? Qu'est-ce qui me fait danser ? Comment mon langage et ma gestuelle évoluent ?
Fidèle à ses bonnes habitudes, le festival donne à voir de la danse mais aussi fait danser les spectateurs (danse-minute pour s'initier au lindy-hop ou popping, Bal dansant avec Thomas Lebrun) et alterne conférences ("Grand témoin" avec Christian Rizzo), ateliers, workshops et projections. À ne pas rater cette année : Flatland, œuvre vidéo multiprimée des deux artistes iraniens Alireza Keymanesh et Amir Pousti qui donnent vie, de manière poétique, par le biais de la danse, à des formes géométriques.
Côté scène, ils seront cinq chorégraphes invités à montrer leur travail : un mix audacieux à l'image des Subsistances qui alternera jeunes talents au début de leur parcours (Cécile Laloy, Harris Gkekas), habitués du lieu (Alexandre Roccoli poursuit ses recherches plastiques et esthétiques sur le geste, travaillant ici à partir du tissage et de la tarentelle) et chorégraphes (re)connus. À noter la venue de Christian Rizzo avec b.c, janvier 1545, fontainebleau, pièce significative, selon lui, de l'évolution de son langage. Ce sont les dansants Rois de la Piste de Thomas Lebrun qui boucleront cette édition 2018.
Le Moi de la Danse
Aux Subsistances jusqu'au 3 février
Le Programme
Alexandre Roccoli, Weaver-Quintet
Du 18 au 20 janvier à 20h
Christian Rizzo, b.c, janvier 1545, fontainebleau.
Le 23 janvier à 19h et le 24 janvier à 20h
"Grand Témoin" le 23 janvier à 20h30
Projection de Christian Rizzo, mortellement le 24 janvier à 19h
Thomas Lebrun, Les Rois de la piste
Le 30 janvier au 3 février à 20h
Alireza Keymanesh / Amir Pousti, Flatland
Projections jusqu'au 3 février