Clubbing / Tour d'horizon de la rentrée clubbing pour y voir plus clair dans la nuit.
À suivre...
Dix dates pour célébrer dix saisons à faire bouger le tout Lyon : le rendez-vous est donné par Papa Maman. Devenu incontournable de nos nuits électroniques, le promoteur fête sa première décennie en grandes pompes. Les trois premières dates sont déjà passées mais les festivités se poursuivront le 12 octobre avec Hunee, DJ caméléon couvé par le label hollandais Rush Hour. On retrouvera à ses côtés Sacha Mambo, papa du label Macadam Mambo, et le novateur Call Super. On guette aussi le set de Todd Terje, prince norvégien de l'éclectisme, qui fera danser les grands au Petit Salon le 19 octobre. Pour la dose de légendes, Papa Maman s'offre Robert Hood (10 novembre) et Carl Craig (29 novembre), papes de la techno from Detroit. Autres pointures : Seth Troxler (20 décembre), Ben Sims (21 décembre), et Rebekah (16 novembre) sont annoncés. La programmation n'oublie pas de représenter la scène lyonnaise, comme avec Purple on Time. À trois, on souffle ?
En différents lieux jusqu'au 21 décembre
Techno XXL
En novembre, deux dates puissantes promettent de faire suer les murs du Transbordeur. On commence avec le line-up de Tapage Nocturne, qui convie Dax J, né dans la drum'n'bass avant de bifurquer vers la techno ; et les rythmes industriels des Français I Hate Models et Istigkeit. Le B2B de Héctor Oaks et de la Suédoise SPFDJ risque, lui, de n'épargner personne. Son compatriote scandinave Schacke clotûre ce tableau déjà très chaud. On en demande Encore ? Toujours, surtout lorsqu'on annonce trois DJs engagées... J'ai nommé la reine Paula Temple, Deena Abdelwahed qui présentait son album Khonnar en live au dernier festival Nuits sonores et Volvox, la New-Yorkaise membre de l'alliance féministe et transgenre Discwoman. Le Club Transbo n'est pas en reste puisque que les basses incisives de Broken English Club, Minimal Violence et Opål feront écho.
Tapage Nocturne : Dax J + I Hate Models + Héctor Oaks...
Au Transbordeur le vendredi 1er novembre
Encore : Paula Temple + Deena Abdelwahed + Volvox...
Au Transbordeur le vendredi 29 novembre
Friandises
Prenons un peu de hauteur sur le rooftop le plus dynamique du coin : Le Sucre lance tous les vendredis le Mini-club, expérimenté au printemps dernier. Ce format réduit la jauge de moitié – terrasse comprise, soit 400 personnes. Niveau sensoriel, la scénographie a été adaptée pour une “expérience plus intimiste et immersive”, nous dit-on. On attend de voir. Deux représentants du Video Club de Bogotá, Leeon et Julian Gomez, ouvrent le (mini)-bal le 4 octobre. Ils sont suivis le 11 octobre par le duo organique Lakker, le 25 octobre par l'un des résidents du Berghain, Phase Fatale et par Angel Karel, digne représentante du collectif The Future Is Female à Lyon. Autre sucrerie à consommer sans modération : la No Border du label portugais Enchufada, mené par Branko – ancien du Buraka Som Sistema, qui a réinterprété le kuduro angolais pendant dix ans. On ne saurait aussi trop conseiller le DJ set du duo de tête de Jungle (on se souvient d'un live exaltant ici-même en plein hiver 2014). Leur présence derrière les platines annonce un dancefloor funky à souhait !
Toute la programmation sur https://le-sucre.eu
Feu Diskret, bonjour Bunker
Surprise de la rentrée, le Diskret a fermé après deux ans à satisfaire fêtards et affamés. Le 67, rue des Rancy voit une énième enseigne mettre la clé sous la porte. Le club est fraîchement repris par l'ancien dirigeant de l'Impérial, boîte LGBT+ obligée de fermer au mois d'août pour des « contraintes sonores imposées et sans prise de responsabilité de la part du propriétaire des murs » nous explique-t-on. Place donc au Bunker – dont le nom rappelle le cadre industriel inchangé du lieu. À vocation généraliste, on y retrouvera également une mensuelle techno, telle un reliquat du feu Diskret. Les trois dates prévues jusqu'à la fin d'année verront ainsi défiler Derrick May, Kiasmos et Octave One. Le public LGBT+ de l'Impérial ne sera pas non plus orphelin, un rendez-vous par mois lui étant dédié. Le tout ponctué de soirées thématiques : du hip-hop aux soirées d'intégration, de l'Oktoberfest au reggaeton.
Bunker Club
67, rue des Rancy Lyon 3e