La carte blanche qui s'ouvre au Théâtre de l'Élysée durant tout le mois de novembre est consacrée à l'un des metteurs en scène les plus délicats de nos contrées : Nicolas Ramond, directeur de la compagnie Les Transformateurs depuis 1992, n'est plus un artiste émergent comme ce lieu sait en accueillir, conformément à son label Scène découverte. Mais son travail est à découvrir encore et encore, comme cette création sensible qu'est Ça marchera jamais (du 4 au 6 et du 27 au 29 novembre, prix spécial Célest'1 en juin dernier). L'excellent duo d'acteurs composé d'Anne de Boissy (également dans Boire, les 22 et 23 novembre) et Jean-Philippe Salério dit avec brio et drôlerie ce que peut-être l'échec dans ce milieu culturel pas comme les autres. Nicolas Ramond étant tout sauf auto-centré, il présente également son travail mené avec la compagnie M.A (Guignol de Lyon) où il met en scène et en marionnettes le texte de Simon Grangeat sur les affres du néo-ibéralisme (Krach, du 13 au 15 novembre) et il fait aussi place à Raphaël Gouisset et à son penchant pour le précieux Faillir être flingué de l'écrivaine Céline Minard (Worldwidewestern, du 19 au 21 novembre).
Mardi 13 décembre 2016 Passage en revue des festivités prévues du côté de l'Opéra où l'on rejoue ses classiques, et de l'Auditorium qui fait tout un cirque de son réveillon.