Les 10 de 2020

Les 10 de 2020

Réservez vos places / Pas facile de choisir dans un beau millésime 2020 de musiques actuelles et associées. Ratissage au plus large dans ce premier semestre pour un maximum d'exhaustivité.

Anoushka Shankar

Shankar, Shankar... ça vous dit quelque chose ? Cela éveille en vous des sensations fleuries et des odeurs d'encens ? C'est parce qu'Anoushka Shankar est la fille de son père, Ravi, l'homme qui a ouvert les chakras musicaux des Beatles et même du prince du minimalisme Philip Glass. C'est cette dernière extension de la musique rituelle indienne qu'Anoushka Shankar explore ici armée de son sitar avec l'ONL en soutien.

À l'Auditorium le samedi 1er février


Sarah Murcia

Les habitués de l'Opéra (Underground ou pas) ont appris à connaître la contrebassiste Sarah Murcia qui aime à papillonner entre les genres et d'une collaboration à l'autre (Magic Malik, Rodolphe Burger, Kamilya Jubran...). Or la voilà qui invite sur scène le fantôme turbulent des Sex Pistols pour une relecture déconstructiviste de ce pavé dans le marigot rock que fut la pierre angulaire du punk Nevermind the Bollocks.

À l'Opéra Underground le samedi 8 février


Big Thief

Si vous avez jeté un coup d'œil même furtif aux sempiternels bilans de la presse spécialisée vous y avez forcément croisé Big Thief, formation brooklynite, menée par Arianne Henker, charriant une quasi unanimité. Ce avec pas moins de deux albums publiés cette année figurant l'un comme l'autre dans ces classements. Quintessence d'indie-rock-folk largué et crépusculaire, Big Thief est un poison que l'on n'a pas fini de réclamer.

À l'Épicerie Moderne le lundi 24 février


Simple Minds

Il y a belle lurette qu'on ne s'est plus guère penché sur le cas de Simple Minds, ancien précuseur radical d'une new-wave martiale transformé en créature de stade par les années 80 et quelques tubes pour raouts caritatifs (Mandela Day, Belfast Child, Biko, piqué à Peter Gabriel). Mais le groupe qui vient de fêter ses quarante ans avec un copieux Live in the City of Angels, n'en demeure pas moins une bête de scène.

À la Halle Tony Garnier le mardi 7 avril


The Sonics

Depuis une bonne décennie le garage a le vent dans les voiles. Secouez n'importe quelle péniche-concert, il en tombe dix groupes de garage. Alors si vous voulez toucher à l'essence-même du genre, aux pionniers absolus (formés en 1960), alors il vous faudra venir applaudir les auteurs de Strychnine et Psycho, ceux-là même qui immortalisèrent Louie Louie. Certes des Sonics originels, il ne reste qu'un Rob Lind bien entouré. Mais l'esprit, lui, demeure.

Au Ninkasi Kao le mardi 28 avril


IAM

D'aucuns ne manquent pas de le dire : au pays de Jul et de PNL, le rap c'est plus ce que c'était, sa sève contestataire tarie à mesure que l'autotune gagnait du terrain et que l'industrie du disque calinait cette poule aux œufs d'or particulièrement dodus. Caricatural ? Pas tant que ça. Car même si IAM peut aujourd'hui être considéré comme du rap de vieux (il fallait bien que ça arrive), il n'y a qu'à jeter une oreille pour admettre que les jeunes padawans du rap ont encore du chemin à faire.

Au Radiant-Bellevue le mercredi 29 avril


Damon Albarn

À l'heure où nous écrivons, Damon Albarn est en pleine élaboration de son nouveau projet scénique à Reykjavik. Pourquoi Reykjavik ? Parce que le leader de Blur, de Gorillaz, de... multiples projets, donc, y a une résidence secondaire. Et parce qu'il entend rendre musicalement à l'Islande ce qu'elle lui a inspiré depuis toutes ces années. On ignore encore à quoi cela ressemblera, on sait juste que ce sera exceptionnel.

À l'Auditorium le lundi 25 mai


Les Filles de Illighadad

Si ce groupe de blues touareg, déjà vu à Lyon, est si intéressant c'est d'abord parce qu'il est exclusivement composé de femmes dans le sillage de Fatou Seidi Ghali, genre de Jimi Hendrix nigérienne. Mais aussi parce que ces filles-là ont choisi de dépoussiérer l'antique tradition pastorale du tendé en le faisant voyager sur des terres musicales plus urbaines. Une vraie claque.

À l'Opéra Underground le vendredi 29 mai


Paul McCartney

George Harrison a dit un jour « les Beatles ne se reformeront pas tant que John sera mort ». Et non seulement John n'a pas ressuscité mais George est mort aussi. On peut donc se consoler avec les tubes que McCartney joue encore et toujours avec un enthousiasme juvénile rassérénant. En plus de la guirlande d'incontournables publiés en solo ou avec les Wings. Si t'as pas vu Macca une fois (ou dix) t'as raté ta vie.

Au Parc OL le dimanche 7 juin


Thom Yorke

Autre monstre sacré du rock anglais, autre projet solo mais cette fois à Fourvière : après un passage au Transbordeur en 2018 et une apparition remarquée aux côtés des sœurs Labèque à l'Auditorium, Thom Yorke se consacre cette fois exclusivement à la floraison live de son deuxième album Tomorrow's modern boxes, en compagnie de Nigel Godrich et de l'artiste visuel Tarik Barri.

Au Théâtre antique de Fourvière le mercredi 8 juillet

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