Klotilde, girly & trash

Avec elle, il n’y a pas d’artifices ou d’accessoires, son seul en scène est brut et authentique. Directe et sans détours ! « Élevée en plein air, ce n’est pas un spectacle sur le bio ou le développement durable, c’est surtout pour expliquer que je suis sans filtre » nous explique-t-elle. La frontière entre Clotilde Cavaroc et Klotilde se réduit.

Son style ? Elle qualifie son spectacle « d’hybride, entre le girly et le trash ». Klotilde appartient à cette génération des Laura Laune, Blanche Gardin et Alison Wheeler, qui camouflent derrière un grand sourire un humour corrosif et cru. Biberonnée aux Nuls et aux Inconnus, elle affectionne particulièrement cet humour absurde et cynique. « Je cherche surtout à être sincère sur scène, à être moi-même. »

Interdit aux enfants

Ses thèmes ? Peu communs. Elle nous parle, par exemple, de ses étranges lubies, de sa "châteauphilie" (oui oui !) autrement dit de son obsession pour les Châteaux de la Loire et donc évidemment de son admiration pour Stéphane Bern (véridique !).

Mais aussi des histoires de cœur et de cul, des réflexions sur la maternité d’une trentenaire un peu perdue. On assistera aux aventures en Corée du Sud et aux États-Unis de ce personnage qui se la joue un peu plouc, un peu naïf mais qui est surtout très à l’aise avec l’autodérision. Sa devise ? « voir la vie en rose fait parfois rire jaune ! »

Une prestation pleine de fraîcheur à l’écriture prometteuse. Mais elle nous précise que ce spectacle est déconseillé pour les enfants... Rendez-vous le 13 janvier pour une première soirée test à Gerson avant peut-être une programmation d’une semaine …

Klotilde
À l'Espace Gerson le lundi 13 janvier