Planning / Être spectateur de cinéma, c’est comme la bicyclette : ça ne s’oublie pas. Et s’il faut un traitement de choc pour se remettre en selle ou en salle, le programme prévisionnel des sorties de cette fin 2021 en a sous la pédale. Reste à espérer que la course ne soit pas suspendue…
Prêts pour certains depuis des mois, ils vont débarque en meute : si Chloé Zhao arrive sur la planète Marvel avec Les Éternels (3/11), Denis Villeneuve pose enfin son Dune à Venise (15/09) et le Bond Mourir peut attendre de Cary Joji Fukunaga se décide pour l’automne (6/10). Tom Cruise décolle un an pile après la date initiale dans Top Gun : Maverick de Joseph Kosinski (17/11), tout comme le West Side Story de Spielberg (8/12) ou l’excellent Aline (10/11) de Valérie Lemercier, tandis que le Matrix 4 de Lana Wachowski (15/12) n’aura été repoussé que de sept mois. Une broutille face à The King's Man : Première Mission de Matthew Vaughn (22/12), initialement prévu en novembre… 2019.
Tir groupé de plusieurs millésimes de Cannes, Berlin et/ou Venise à prévoir ! En vrac : Le Genou d’Ahed de Nadav Lapid (15/09), La Voix d'Aida de Jasmila Žbanić (22/09), Les Intranquilles de Joachim Lafosse (29/09), Julie (en 12 chapitres) de Joachim Trier et Oranges sanguines de Jean-Christophe Meurisse (13/10), The French Dispatch de Wes Anderson et La Fracture De Catherine Corsini (27/10), Albatros de Xavier Beauvois (3/11), Haut et Fort de Nabil Ayouch et Tre Piani de & avec Nanni Moretti (10/11), Suprêmes d'Audrey Estrougo (24/11), Madres paralelas d’Almodóvar et La Fièvre de Petrov de Serebrennikov (1er décembre), le saisissant Un héros d'Asghar Farhadi (22/12), Tromperie d'Arnaud Desplechin pour les étrennes (29/12).
Deux Balzac à prévoir : Eugénie Grandet de Marc Dugain (29/12) et Illusions perdues de Xavier Giannoli (20/10) ; deux Ridley Scott avec Adam Driver en l’espace d’un mois : Le Dernier Duel (13/10) et House of Gucci (24/11) ; deux Spider-Men “alternatifs“ : Venom : Let There Be Carnage de Andy Serkis (20/10) et Spider-Man : No Way Home de Jon Watts (15/12) ; deux Ours d’Or berlinois — 2020 et 2021 — pour les fêtes : Le Diable n'existe pas de Mohammad Rasoulof (1er décembre) et Bad Luck Banging or Loony Porn de Radu Jude (15/12) ; deux Kelly Reichardt : la reprise de Old Joy (13/10) et First Cow (20/10) ; deux films d’animation prometteurs : Où est Anne Frank ! d'Ari Folman (8/12) et Belle de l’immense Mamoru Hosoda (29/12) ; deux films de frères le 6/10 : l’inégal Tralala des Larrieu et Gaza Mon Amour des Nasser ; deux ex Palmes d’Or français : Audiard pour Les Olympiades (3/11) et Cantet avec Arthur Rambo (8/12) ; deux soins palliatifs : Tout s’est bien passé de François Ozon (22/09) et le plombant De son vivant de Emmanuelle Bercot (24/11), deux contes : le magnifique Le Peuple Loup de Tomm Moore & Ross Stewart (20/10) et Mystère de Denis Imbert (15/12).
La Pièce rapportée (1/12), parce qu’un Antonin Peretjatko ne se manque pas : c’est le cinéaste le plus drôle de France ; Belfast (15/12), où Kenneth Branagh semble s’être inspiré de son enfance ; Cry Macho de & avec Clint Eastwood, en lice pour battre le record de longévité de Manoel de Oliveira (15/11) ; le beau et douloureux Petite sœur de Véronique Reymond & Stéphanie Chuat (6/10) ; Last Night in Soho d'Edgar Wright (26/10). Et dans quinze jours, un thriller français qui tabasse : Boîte noire de Yann Gozlan. Excellent, tout ça…
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