Mardi 27 septembre 2016 On a trouvé un remède à la morosité ambiante : L’île fleurie, une fable illustrée ultra-joyeuse contant les aventures rock’n’roll de personnages tous plus barrés les uns que les autres, à lire dès le 1er octobre.
Restaurant / Maxime Pujol, ancien second du chef étoilé Jérémy Galvan, s’émancipe du côté de Gerland.
Le Fleurie ensoleilla, douze ans durant, ce coin de Lyon — sans ça, un peu tristoune. L'établissement était l’œuvre d’Olivier Paget, pionnier de la bistronomie des années 2000. Fermé en 2015, le lieu a rouvert sous le nom de Bergamote et sous l’impulsion de Maxime Pujol, ancien bras droit d'un étoilé du Vieux-Lyon, Jérémy Galvan. Il se place dans la lignée de son prédécesseur (on a dit bistronomie) avec un menu déjeuner accessible, fait de produits frais-bio-locaux. En décembre, il débutait par de gentilles entrées, dont un tartare coloré de betteraves (cuites) rendu croustillant par une pincée de kasha (le sarrasin torréfié), surmonté de citron vert et d'une faisselle sous protoxyde d’azote.
On misait ensuite beaucoup sur le poisson, le chef étant porté sur la question. Mince, il n’y avait ce jour-là que de la truite, dont le filet, confit, formait un plat en manque de peps, en compagnie d'une purée de racines, un chou très blanchi et une sauce rose aux myrtilles. C'était avant un magnifique dessert prenant la forme d’une pomme de pin en chocolat, cœur de poire, voisinant avec une tranche de bûche et un sorbet au vin chaud. Côté cave, une trentaine de références dont une poignée de vins nature — on pense au Brouilly de Chemarin, toujours fameux.
Bergamote
123 rue de Gerland, Lyon 7e
Déjeuner à 24€, dîner (sauf lundi et mardi) à 45€, 8€ pour les enfants
Fermé le week-end
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