Sorj Chalandon : « qui peut dire aujourd'hui, en paix, qu'il aurait été avec Jean Moulin ? Personne. »

Sorj Chalandon

Hippodrome de Parilly

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

Fête du Livre de Bron / En 1987 à Lyon, Sorj Chalandon couvre pour Libération le procès Barbie. Dans les travées du public, son père, menteur, maltraitant. Dans Enfant de salaud, publié en septembre dernier, l'écrivain mêle avec rigueur, intelligence et une immense sensibilité, ces vies, la petite (celle du traître) et cette lutte infernale et sans cesse recommencée face aux crimes perpétrés contre l'Humanité. Avant sa venue à la Fête du Livre de Bron, il se confie sur ce parcours et, comme une évidence pour ce reporter de guerre, sur l'Ukraine.

En 2015, un an après la mort de votre père paraissait Profession du père, sur votre enfance. Aviez-vous déjà l'idée de cette sorte de tome 2 qu'est Enfant de salaud ?
Sorj Chalandon : C'est un tome 3 en fait car ça a commencé avec La Légende de nos pères (2009), le seul livre que j'ai écrit de son vivant. Une jeune femme dont le père était un grand Résistant a envie, avant qu'il ne meure, qu'il raconte sa Résistance et comme il n'est pas très bavard, elle va embaucher un biographe familial. Il va faire ce que l'on ne fait jamais, il va vérifier. Et elle s'aperçoit que la Résistance de son père était fausse. J'ai donné au père de cette jeune femme la carrure, l'âge, les mules usées en cuir de mon père. Et il m'a dit : « tu crois vraiment que des connards comme ça existent ? ». Il n'a rien vu ou m'a fait croire qu'il ne voyait rien. C'est le tome 1. Puis j'ai fait ma profession de fils, j'écris Profession du père. Je ne l'aurais pas fait de son vivant car il aurait encore remis en cause ce que je disais. Et pour moi, là, c'est fini. Je ne vais plus revenir sur l'histoire de mon père. J'ai en tête que je suis fils d'un Waffen SS qui s'est battu en Russie, en Allemagne, l'un des derniers défenseurs du bunker d'Hitler. Je ne sais pas si c'est vrai mais, comme il me l'a avoué en pleurant presque à la veille de sa mort et que je ne crois qu'on tire vanité à avoir été Waffen SS, je me dis que c'est vrai. Ensuite j'écris sur le cancer que nous avons ma femme et moi à onze jours d'intervalle (Ma Joie féroce).

Quand mon frère au début du confinement faisait du ménage chez lui et a retrouvé des vieux papiers que ma grand-mère avait laissés, je vois qu'en mai 1945, il n'était pas dans les ruines de Berlin mais en prison à Loos-les-Lille. C'est le coup de bâton immense car je m'aperçois que jusqu'à son lit de mort, il ment. J'appelle les Archives Départementales du Nord qui ont été d'une élégance folle car c'était fermé pendant le confinement. Ils ont numérisé la totalité du dossier de mon père, me l'ont envoyé car ils avaient bien aimé mon roman sur les mineurs (Le Jour d'avant, 2017). Brusquement, je me rends compte que ce n'est pas terminé. Ce qui est important est que si j'avais eu ce dossier et que c'était l'histoire d'un petit collab, gestapiste français, je n'aurais pas fait de livre. Mais quand j'ouvre le dossier, je me dis que c'est un roman. Ayant ça en main, je me suis que ce n'est pas fini. Mais maintenant ça l'est.

En 1962, vous avez dix ans, votre grand-père vous dit que vous êtes « un enfant de salaud », mais ce n'est pas le salaud que vous avez longtemps imaginé.
Pas du tout. Mon grand-père est un Lyonnais avec le pantalon sous les aisselles, le chapeau mou, radical-socialiste, dingue d'Édouard Herriot et il voit son enfant habillé en Allemand place Bellecour, c'est donc un salaud. J'étais prêt à tout entendre, mais pour moi, le salaud est l'homme qui n'a jamais eu le courage d'être mon père. Qui peut dire aujourd'hui, en paix, qu'il aurait été avec Jean Moulin ? Personne. Mon père ce n'est pas un homme qui fait la guerre, c'est un enfant qui joue à la guerre comme on joue aux cow-boys et aux indiens. Je ne peux pas dire que cet homme-là est un salaud. En revanche, celui qui a fait un enfant, lui a menti comme à la police, a maltraité sa famille, c'est un salaud.

J'allais voir Marcel Maréchal au Théâtre du 8e

Vous avez été luthier, réparateur de tableaux, metteur en scène dans vos romans. C'est la première fois que vous êtes journaliste. Pourquoi ?
C'est la première et la dernière fois. Tous les métiers que je me suis donné étaient des réparateurs de beauté, tout ce qui me manquait dans mon enfance (beauté, lumière, culture). J'allais voir Marcel Maréchal au Théâtre du 8e et j'étais en larmes, je voulais faire son métier. Mais journaliste, jamais. Là je n'avais pas le choix car je parlais de quelque chose de sacré pour moi : le procès Barbie. Pourquoi je retourne au procès ? Je retourne à Sabra et Chatila pour monter une pièce de théâtre (Le Quatrième mur), je retourne en Irlande car je suis luthier (Mon traître) et que je me fais trahir par un ami et là, je ne peux pas être dans le public ni évidemment être un enfant de victime, un juge, un avocat. À quel titre ces deux hommes, mon père et moi, sommes-nous là ?

Mais c'est la dernière. Souvent quand les romanciers mettent un journaliste en scène, ils lui font dire « à quelle heure tu l'envoies ton scoop ? », mais je peux pas lire ça, ça me fait gerber (rires). Sauf que là, je ne suis pas journaliste en expliquant ce que c'est que ce métier ; c'est mon statut social. Mais c'est vrai que les premières phrases du procès, ce sont mes papiers de Libé que j'ai repris. C'est grâce à ces articles-là que je me souvenais des attitudes de Vergès, des mots des victimes. De tout ça, je voulais faire autre chose.

Il y a aussi un aspect documentaire très important. Est-ce que c'est un devoir pour vous de témoigner, dire encore ce qu'a été ce procès, la déportation des enfants d'Izieu ?
C'est extrêmement important. J'ouvre le livre avec les enfants d'Izieu et ma visite en avril 1987, avant le procès ; c'était impensable de le faire avec les mensonges du père. Je ne voulais pas que les gens se disent que Chalandon raconte encore son père. Il y a la grande Histoire (Izieu, Barbie) et la petite histoire minuscule (mon père). Il se trouve que mon père, un gamin lyonnais, s'est retrouvé à Lyon habillé en Allemand alors que des années après, il assiste au procès de son chef. L'image est bouleversante. Mais je veux que les enfants d'Izieu barrent la route à ce faussaire, collaborateur, ce dingue.

Vous avez été bègue (vous le narrez dans Le Petit Bonzi, votre premier roman en 2005), vous êtes journaliste, votre rapport aux mots est bien sûr très précis au point d'être en colère quand ils sont dévoyés, comme quand des manifestants scandent « Vergès SS » à la sortie du tribunal du procès Barbie...

C'est comme « CRS SS », ça n'a aucun sens. Si les SS arrivaient demain, ils crieraient quoi ? Le Petit Bonzi se passe à Lyon, dans les années 60. Le bégaiement m'a appris à respecter les mots. J'étais bègue et asthmatique : manque de mot et d'air. J'ai cru jusqu'à 10-12 ans que l'oralité me serait interdite. J'écrivais ce que je voulais dire. Lorsqu'on ne peut pas parler, on est obligé de poser la question de l'importance du mot et de faire un économie de mot. J'ai une écriture bègue. Je ne sais pas qui le sent, le voit, le comprend. Mais je vais à l'os des mots, du sens pour ne pas les dévoyer. Il faut que le mot soit à sa juste grandeur, « CRS SS » c'est trop immense. Est-ce que les CRS qui nous entourent dans une manif à Bellecour vont nous emmener dans les fours ? La réponse est non. Depuis que je suis enfant, je fais la chasse aux faux mots. Ce n'est pas du tout un style, c'est une écriture protégée. Et généralement c'est une écriture plutôt courte. Je vais de point en point, ça vient de mes années de reporter de guerre, comme si j'étais sur une ligne de feu. Le point l'endroit où je reprends mon souffle, avant de repartir je ne pourrais pas faire des phrases de 15-20 lignes parce que j'ai peur d'être tué avant. Ne rien rajouter aux mots pour ne pas les appauvrir, « je t'aime » c'est immense. « Je t'aime beaucoup », il ne reste plus rien. Pour que les mots aient un sens, il faut les utiliser avec parcimonie, tranquillement et pas les user.

Je voudrais qu'on rit avec elle

Votre mère occupe peu de lignes dans ce roman mais elles sont fortes. Allez-vous lui consacrer un roman un jour ?
Oui bien sûr quand elle n'existera plus. J'ai mis la première pierre ici, son départ à la retraite. Je le reprendrais intégralement dans un livre sur elle mais je ne peux pas maintenant. Elle est dans un déni tellement violent, me demande où je vais chercher toutes ces histoires sur mon père ! Ce livre sur elle sera peut-être drôle. Je garde tout ce qu'elle me dit. Mais ce n'est pas tatie Danielle non plus. Elle n'est pas méchante. Elle n'a pas de clapet, tout sort. Mais que faire de ça ? J'ai peur qu'on rit d'elle et je voudrais qu'on rit avec elle. Et c'est aussi l'histoire d'un drame : une femme qui ne s'est pas protégée et n'a pas protégé ses enfants.

Enfant de salaud est aussi un grand livre sur Lyon. On est au fort Montluc, au service de santé des armées (actuel CHRD), beaucoup aussi dans le 5e arrondissement entre Saint-Jean et Saint-Paul. Aujourd'hui ce quartier est le refuge de groupuscules d'extrême-droite, là où a eu lieu le procès Barbie. Quel regard portez-vous sur cette ville où vous avez grandi ?
Mais il y aussi Jean Moulin. À Lyon, il y avait les sabreurs versaillais puis les canuts. Les rebellions et la police impériale. Les collabos et les résistants, des fachos et des antifa, la colline qui prie et la colline qui travaille. J'ai un rapport amoureux à Lyon mais j'ai mis beaucoup de temps à revenir. J'ai pas mal fugué, fait l'école buissonnière. J'ai arpenté Lyon à pied, de Sainte-Irénée à Saint-Genis-Laval. Tout sauf l'appartement familial. Puis je me suis sauvé, j'ai pris le train gare de Perrache à seize ans pour aller à Paris où j'étais SDF pendant un an. Quand je suis revenu des années après, j'ai re-aimé Lyon pour ses couleurs, sa lumière. Alors que quand j'étais enfant, Saint-Jean était un cloaque, l'eau coulait au milieu de la rue. C'était immonde. Mes grands-parents vivaient rue des Macchabées, vers la montée de Choulans. C'était de pauvres gens. Aujourd'hui c'est poutres apparentes et digicodes ! Quand je peux le faire, pour mon anniversaire j'emmène mes filles à Lyon, on se fait un bouchon, le musée Miniature et Cinéma, Gadagne. C'est étrange. Je sais que je suis à Lyon. Je regarde par terre et il y a une lumière particulière. L'hiver il y a ce mélange des deux fleuves et cet étouffement des brumes du Rhône et de la Saône. Ça y est, j'aime ça car je suis devenu adulte et père. Je vais avoir 70 ans... Refermer le livre du père fait de moi un père et non plus l'enfant qui met ses bras devant son visage pour ne pas être frappé.

Jean-Marc Avocat, l'acteur qui a incarné Denis Donaldson (alias Tyrone Meehan) dans l'adaptation théâtrale qu'a faite Emmanuel Meirieu de Mon Traître et Retour à Killybegs est décédé au début de la crise du Covid dans des conditions difficiles, seul. Quand la pièce a été créée en 2013, vous disiez que ces artistes-là avaient « chapardé » votre traître pour en faire un être à qui vous n'en vouliez plus. Est-ce que ce décès modifie à nouveau votre rapport à Denis Donaldson ?

Ça faisait un moment que je n'étais pas venu à Lyon. Je suis venu exprès pour les obsèques. C'était la moindre des choses. Il était important pour moi d'y être, pour moi physiquement, pas simplement pour Emmanuel et les copains. Je savais aussi que la pièce ne serait plus jouée, jamais. C'était Jean-Marc ou rien. Soit lui soit on demandait à Denis Donaldson de se relever de sa tombe et de le jouer à sa place ! Quand je le revois j'ai la même émotion et le même chagrin non pas que Denis est mort mais quand j'ai appris qu'il était un traître car je l'aimais. Quand Jean-Marc est mort, j'ai été plein de chagrin car non seulement je ne le reverrais plus mais aussi parce que « Mon traître » mourrait une deuxième fois même si ce traitre-là était un ami. Ça a été quelque chose d'immense. Je ne veux pas – je l'ai dit à mon éditeur Grasset, qu'il y est d'autres pièces de théâtre sur Mon traître. Il y a des adaptations du Quatrième mur, notamment par le théâtre des Asphodèles. Mais Mon traître c'est Emmanuel Meirieu, Jean-Marc Avocat. Il n'y en aura pas d'autre. Ce n'est pas que Jean-Marc qui est mort, c'est un ami, un acteur et les dernières rancœurs que j'avais vis-à-vis de Denis. Jean-Marc m'a aidé aussi à faire le deuil de ma rancœur. Quand il sortait de scène, j'avais envie de le prendre dans mes bras et de lui pardonner. Alors que c'est une pièce de théâtre et un acteur. Ça me renvoyait à ce rendez-vous manqué sauf qu'avec Jean-Marc le rendez-vous n'a pas été manqué.

Nous nous parlons au jour 2 d'une nouvelle guerre en Europe. Vous avez été grand reporter de guerre, vous évoquez l'Ukraine dans Enfant de salaud via votre père qui prétend s'être rendu dans les « plaines » de ce pays. Comment allez-vous aujourd'hui ?
Il y a une chose qui me taraude et une qui me hérisse. Ce qui me taraude c'est que j'aimerais y être car le métier de journaliste c'est aller où les gens souffrent, ce n'est pas de pondre des éditoriaux sur l'OTAN. Et ce qui m'énerve c'est que tous les spécialistes du Covid sont devenus spécialistes de géopolitique ukrainienne et russe, les mêmes sur les réseaux, les machins avec le même ton péremptoire. J'ai envie de les envoyer au front. Il y a une vraie guerre. Le travail du journaliste c'est d'y être mais vu mon âge et le journal pour lequel je travaille (Le Canard Enchaîné) qui ne fait pas de grand reportage, ça m'est interdit. J'ai le plus profond irrespect pour les gens qui sont en paix et qui pérorent sur ce qui se passe et qui ne savent rien. Il faut écouter, il faut entendre, il faut apprendre tout le temps. C'est notre métier. Ce n'est pas réciter, dire et expliquer. On n'est pas encore en mesure d'expliquer. Il y a une agression manifeste, caractéristique. On regarde, on voit comment ça se passe. Ce qui est monstrueux, c'est que ce qui se disait auparavant seulement aux comptoirs de bistrot est multiplié par un milliard et tout le monde pense que... Mais vous pensez quoi ? Vous savez quoi ? Je ne me satisfais pas de France Info, des journaux sauf des envoyés spéciaux. Tous ces gens qui étaient absolument certains qu'il n'y aurait pas d'invasion disent que l'invasion était probable ! Ça me rend hystérique mais ça va se calmer. Une chose qui me trouble et m'embête depuis que je ne fais plus de terrain est ce sentiment d'impuissance humaine. Ce n'est pas parce que je vais mettre un drapeau ukrainien sur mon profil Facebook... pfff... Un peu de tenue, quoi !

Sorj Chalandon, Enfant de salaud (Grasset)
À l'hippodrome de Parilly dans le cadre de la Fête du Livre de Bron le vendredi 11 mars à 16h


Enfant de salaud, la critique

Un livre supplémentaire sur son père ? Non. Enfant de salaud n'est pas la suite de Profession du père (2015) au sein duquel Chalandon disait son enfance battue et les délires mythomanes de son paternel qui s'inventait des vies (compagnon de la chanson, prof de judo, initiateur du nouveau franc, conseiller de De Gaulle, agent secret pour l'OAS...). Sorj Chalandon livre, ici, des découvertes faites durant le confinement aux Archives du Nord. Son père n'était rien de tout cela et pas même le Waffen SS qu'il prétendait être. Il a louvoyé, « porté trois uniformes en quatre ans », été « cinq fois déserteur de cinq armées », au service des Allemands mais aussi des Francs-tireurs et partisans ! Renvoyé de tout car « tu n'as pas fait l'affaire. Ce que tout le monde a toujours dit de toi ». Chalandon a l'intelligence d'alterner ce récit avec celui du procès Barbie en 1987 à Lyon (auquel son père a assisté dans le public) qui lui valut le Prix Albert-Londres pour ses articles dans Libé où il resta de 1973 à 2007 avant de rejoindre Le Canard Enchaîné. Ne s'intéressant pas au bourreau mais aux victimes — dont les enfants d'Izieu —, ce grand reporter de guerre (Sabra et Chatila, l'Irlande du Nord, la Yougoslavie) livre une restitution de l'Histoire puissante. Vient aussi, au dehors et souvent de façon dialoguée, s'insérer sa mère pour des morceaux de bravoure sur la condition des petites gens. Ainsi, avec ce dixième ouvrage, il se défait de ses traîtres et du premier d'entre eux avant que sa route ne lui fasse croiser plus tard Denis Donaldson, membre de l'IRA et du Sinn Fein retourné par le MI5 britannique en 2005. De ces faits réels sidérants, Sorj Chalandon continue à faire des romans renversants.

à lire aussi

vous serez sans doute intéressé par...

Jeudi 2 janvier 2014 Il est des auteurs qui arrivent presque par enchantement dans l’univers d’un metteur en scène. C’est le cas de Sorj Chalandon, qui a croisé la route d’Emmanuel Meirieu avec "Mon traître" et "Retour à Killybegs", deux splendides romans devenus un...
Mercredi 18 novembre 2015 Dans "Profession du père", Sorj Chalandon donne le premier rôle à son paternel dément et montre à quel point celui-ci a irradié ses six précédents ouvrages. Et, revenant dans la ville de son enfance, Lyon, plonge dans ses racines avec drôlerie et...
Mardi 14 octobre 2014 Emmanuel Meirieu revient dans le théâtre de ses débuts, la Croix-Rousse, présenter sa dernière création en date, "Mon traître". Un travail court, ciselé et percutant, adapté de deux livres de Sorj Chalandon. Critique et propos – émerveillés - de...
Mardi 20 mai 2014 «La vérité est ailleurs». C'est ce que semble nous dire par sa puissance iconique la soucoupe volante qui survole l'affiche de la huitième édition des Assises (...)
Vendredi 27 septembre 2013 Et si on tenait là le Goncourt 2013 ? Encore faudrait-il pour cela que Sorj Chalandon figure toujours dans la deuxième liste de ce précieux prix, qu’on ne (...)

Suivez la guide !

Clubbing, expos, cinéma, humour, théâtre, danse, littérature, fripes, famille… abonne toi pour recevoir une fois par semaine les conseils sorties de la rédac’ !

En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies destinés au fonctionnement du site internet. Plus d'informations sur notre politique de confidentialité. X