Que ce soit dans les salles ou des hôtels, avec de jeunes compagnies ou face à Isabelle Huppert et Dominque Blanc, la saison de danse et de théâtre redémarre. Fort.
The Collection
Le chorégraphe et performeur italien Alessandro Sciarroni retrouve le Ballet de l'Opéra de Lyon pour un nouvel ovni chorégraphique inspiré d'une danse folklorique bavaroise !
Déjà avec Turning, durant quarante minutes durant et avec onze interprètes, tels des derviches-tourneurs contemporains, il avait montré que la répétition et l'épuisement faisaient partie de ses obsessions.
À l'Opéra de Lyon, du 9 au 13 septembre
Un fil à la patte
Et pourquoi pas un Feydeau pour revenir en salle en cette rentrée ? Marie-Laure Rongier Gorce le transpose ce vaudeville de la fin du XIXe dans les années 1980. L'occasion de voir si cette langue ciselée au millimètre passe le cap de la transpoistion d'époque.
A la Comédie Odéon, du 14 septembre au 15 octobre
Festival la Grande Folie
Pour attaquer sa saison, le théâtre des Clochards célestes a conçu, avec la metteuse en scène Gabriela Alarcon Fuentes et six compagnies, des spectacles sur la place des femmes, des filles dans la société. Aussi un time's grandeur nature consacré au matrimoine « Bad bitches » !
Aux Clochards célestes, du 17 au 29 septembre
Portraits hôtel
Quelles les ombres peuplent les hôtels ? Voici une forme de théâtre nomade et immersif dans des chambres initié par le théâtre du Point du Jour avec les cies des Lumas (celle de la direction du théâtre, Eric Massé et Angélique Clairand), Y (cie d'Etienne Gaudillère, Pale blue dot sur l'affaire Wikileaks, Cannes 39-90), CALC (les indispensables Courir À La Catastrophe, soit Alice Vannier et Sacha Ribeiro) et le collectif Marthe (Le Monde renversé, Tiens ta garde et tout récemment Rembobiner, à chaque fois sur des questions de féminisme et de place des femmes dans ces bas monde).
A l'Hôtel des Savoie du 18 au 20 septembre, au Fourvière Hôtel les 25 et 26, au Phénix Hôtel le 2 octobre
La Trilogie de la villégiature
Parce que Anne de Boissy, Savannah Rol, Marilù Marini... Il y a tant d'actrices aimées dans la dernière mise en scène, en tant que directrice des Célestins de Claudia Stavisky. Elle adapte ce jubilatoire classique de Goldoni sur les grandeurs et décadences des Vénitiens du XVIIIe siècle. Où l'on suit une famille qui veut vivre en aristocrate sans en avoir les moyens.
Aux Célestins, du 20 septembre au 8 octobre
La Douleur
Livre immense et tellement fort que Duras elle-même avait oublié l'avoir écrit au retour de son homme des camps de la mort, à Dachau. Dominique Blanc reprend son rôle dans ce spectacle mis en scène par Chéreau en 2008. Inoubliable.
Au TNP, du 28 septembre au 9 octobre