Galerie / Jean-Jacques Barelli, graphiste, peintre et sculpteur de son état, vient de transformer son atelier en galerie. Il compte bien y inviter d'autres artistes, et pas forcément sous forme d'exposition.
Cela fait déjà une vingtaine d'années que Jean-Jacques Barelli s'est installé dans ce local, à la frontière entre Grenoble et Saint-Martin-le-Vinoux, pour mener son métier de graphiste tout en s'adonnant librement à sa passion pour la peinture et la sculpture. « Bientôt, certains contrats de graphisme vont prendre fin, mon activité va se réduire, la retraite approche, et je voulais tout de même garder ce lieu, dont je suis propriétaire. » Le voici donc transformé en galerie depuis le 1er octobre, un espace où Jean-Jacques peut montrer aux badauds ses huiles grand format et surtout toute une collection de petites têtes en argile, sa dernière marotte.
Mais cet artiste autodidacte, qui se montre fort modeste, souhaite avant tout ouvrir sa Dernière Galerie (c'est son nom) à d'autres créateurs. Pour organiser des expositions ? Pas forcément : « Je n'ai pas trop envie que ce soit juste un lieu d'accrochage, d'être un gardien de musée qui passe sa journée à attendre, je trouve que ça manque de dynamisme. J'aimerais plutôt demander à chaque artiste de changer son point de vue sur ce qu'il fait, l'inviter à faire une performance, quelque chose de plus événementiel », explique-t-il. Un premier événement se dessine, au cours du mois de décembre : Jean-Jacques Barelli convie une amie écrivaine et un musicien pour des lectures musicales. Reste à fixer les dates.
Dernière Galerie 76, route de Lyon