L’été nous appartient / Entre innocence et gravité, un coup d'essai étonnant à la fois solaire et orageux. En salles le 15 mai 2024.
Dans les premières minutes, Michaël Dichter semble promettre le mariage entre un référentiel américain (le coming-of-age estival type Stand by me) et un cadre purement francophone, les Ardennes (sur fond de lutte sociale). Deux mirages, Les Trois fantastiques éprouve l'amitié d'un trio de préadolescents (alchimie et justesse notable des jeunes comédiens), à l'aune de plusieurs bouleversements, dont la sortie de prison de Seb (la météorite Raphaël Quenard), le grand frère de Max.
Partagé entre ses deux familles, l'adulte en devenir est poussé à grandir prématurément. Moins balisé qu'il n'y paraît, ce coup d'essai témoigne d'une certaine maîtrise (notamment ses scènes d'action chiadées) et d'une envie de sortir des rails pour tendre vers une vraie noirceur. Une louable alternative au tout venant. En salles le 15 mai 2024.