Difficile (inutile !) de toujours catégoriser les artistes qui se moquent pas mal des frontières pourtant c'est comme « performance » qu'Agathe Chevallier définit La Chambre de compensation (Théâtre de l'Elysée, 9 séances de 45 minutes entre le 30 oct. et le 1er nov.), en invitant le public s'allonger pour une « traversée sensorielle des mouvements financiers » (sic) et envisager la finance comme autre chose qu'un phénomène intangible !
Par ailleurs, deux stars de la performance seront aux Subs : le Sud-africain Steven Cohen qui avait laissé les spectateurs transis de larmes ce même lieu en 2018 en mangeant les cendres de son compagnon décédé (Put your heart under your feet... and walk). Il présente Boudoir (14 au 16 mars) et ouvre son cabinet intime. Dans la foulée, Théo Mercier convie trois hommes à recycler leurs sentiments déchus et à se métamorphoser sous les yeux d'un public assis des 4 côtés de la scène de Skinless (du 3 au 5 avril). Dans de plus petits formats, les Clochards célestes, Romane Nicolas, formée en écriture à l'ENSATT, se lance dans une expérience cyborg (Que la machine vive en moi, 14 au 18 mai).