Région Auvergne-Rhône-Alpes / Après plusieurs semaines d'incertitude, la région Auvergne-Rhône-Alpes a désigné le jeudi 5 septembre son nouveau président, Fabrice Pannekoucke. Cette élection fait suite au départ de Laurent Wauquiez contraint par la loi sur le non-cumul des mandats. Il a été élu député de la Haute-Loire aux législatives anticipées de juillet dernier.
Le départ de Laurent Wauquiez à la tête de la Région Auvergne-Rhône-Alpes avait ouvert une phase de spéculations intense. Parmi les noms cités pour sa succession, celui de Stéphanie Pernod, première vice-présidente en charge de l'économie, et celui de Nicolas Daragon, maire de Valence et vice-président aux finances, ont souvent été évoqués. Frédéric Aguilera, maire de Vichy, ou encore l'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux étaient également sur les rangs. Mais c'est finalement Pannekoucke qui a été élu jeudi.
Un visage peu connu
À 49 ans, Fabrice Pannekoucke n'est pas un nom qui résonne immédiatement au-delà des cercles politiques régionaux. Maire de Moûtiers en Savoie et président de la communauté de communes Cœur de Tarentaise, il est surtout connu pour son portefeuille de vice-président en charge de l'agriculture. Depuis 2022, il avait également pris la présidence de l'agence de développement touristique de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Dans les pas de Laurent Wauquiez
À peine élu, Fabrice Pannekoucke a exprimé son adhésion à la politique menée par son prédécesseur : « C'est l'une de mes fiertés d'homme et d'élu d'avoir œuvré à ses côtés depuis dix ans. Je sais ce que je lui dois et ce que notre région lui doit. » Il a ajouté s'inscrire « dans la droite ligne » de Laurent Wauquiez avant d'énoncer ses priorités : maintien de la fiscalité et maîtrise de la dette, soutien à la relocalisation industrielle "sans écologie punitive", poursuite de la sécurisation dans les trains et les lycées, politique volontariste en matière de santé et d'équité territoriale et soutien à l'agriculture. Aucun changement d'orientation n'a pour l'instant été évoqué en matière de politique culturelle.