JO d'hiver / Le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver 2030 (COJO) s'installera à Lyon-Saint-Exupéry. La décision a été officialisée ce jeudi lors d'une réunion à Matignon, tranchant en faveur de la proximité stratégique avec l'aéroport et la gare TGV, au détriment d'autres candidatures comme Savoie Technolac ou Le Bourget-du-Lac.
La localisation, à mi-chemin entre les stations alpines et les grands centres urbains, a fait pencher la balance. « L'accessibilité » et les infrastructures de transport de Lyon-Saint-Exupéry ont convaincu les décideurs. Ce choix marque également une volonté de centraliser les opérations logistiques. En parallèle, la société de livraison des ouvrages olympiques sera basée à Marseille, sous une présidence tournante entre les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Une présidence toujours en suspens
Alors que le siège du COJO est désormais fixé, la présidence du comité reste à définir. Pressenti pour le poste, l'ex-biathlète Martin Fourcade n'a pas été nommé. D'autres noms circulent, dont ceux de Marie Bochet, skieuse paralympique, et Vincent Jay, ancien champion olympique de biathlon. Matignon a précisé que le processus de sélection se poursuivrait, avec des critères stricts de transparence et l'examen des profils par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique et l'Agence française anticorruption.
Le gouvernement s'engage également à une rigueur budgétaire : le coût total des Jeux devra rester en dessous de deux milliards d'euros, avec une priorité donnée aux investissements directement liés à l'événement. Une « revue budgétaire » sera menée par la Direction interministérielle des JO pour rationaliser les dépenses.