Chauffage / La Métropole de Lyon tourne finalement le dos au projet de chaufferie bois pour le réseau Saône-Yzeron. Grâce à la récupération de chaleur industrielle à Collonges-au-Mont-d'Or, l'équivalent de 25 000 logements bénéficieront d'une énergie plus verte et économique.
« La récupération et la valorisation de la chaleur fatale issue de l'industrie constituent l'une des réponses pour faire face aux enjeux de transition énergétique », explique Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon.
Ce projet, qui exploite une chaleur habituellement perdue, évite la construction d'une chaufferie bois sur Sainte-Foy-lès-Lyon et Francheville. « Cette solution nous permet de répondre à nos objectifs : fournir une énergie durable, réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la qualité de l'air », ajoute-t-il.
Les études menées ont confirmé le potentiel d'une chaleur fatale produite par un industriel à Collonges-au-Mont-d'Or. Cette ressource, considérée comme renouvelable, sera transportée pour alimenter majoritairement le réseau de chaleur Saône-Yzeron, couvrant plusieurs communes, dont Lyon (5ᵉ et 9ᵉ arrondissements), Tassin-la-Demi-Lune et Craponne.
Pour aller plus loin, des études sont en cours pour intégrer la géothermie au mix énergétique, renforçant encore la part des énergies renouvelables. Une solution qui pourrait permettre aux habitants de réduire leur facture énergétique de près de 50 % estime le président de la Métropole de Lyon.