Psychédélisme atmosphérique / L'impérissable groupe anglo-néerlandais fait escale au Sonic, promettant une nouvelle expérience hallucinatoire et cosmique.
La première pierre de l'édifice The Legendary pink dots a été posée au Stonehenge Free Festival, le 15 juin 1980, quand Edward Ka-Spel, Phil Knight et April Iliffe, sortant de leur tente, se sont dirigés vers le son strident et lointain d'un synthétiseur Korg. L'écoute hypnotisante d'un groupe dont le nom s'est perdu dans les brumes du temps qui passe, sème chez les trois festivaliers l'idée de monter leur projet. Un mois après, le groupe existe déjà.
Quarante-cinq ans plus tard, les "Points roses" poursuivent leurs pérégrinations et ne semblent pas envisager de mettre un terme à leur carrière légendaire. April et Phil ne font plus partie de l'équipage – la première ayant abandonné le navire en 1984 tandis que le deuxième est récemment descendu à terre – mais de nombreux musiciens se sont succédé aux côtés d'Edward Ka-Spel.
Discrétion agitée
The Legendary pink dots est une référence ésotérique, à l'origine de dizaines d'albums, ainsi qu'un groupe qui existe et résiste seulement s'il se maintient en mouvement.
Aux ordres de son capitaine, le navire a quitté les eaux britanniques au début des années 80 pour s'amarrer quelque part dans les canaux de la Venise du Nord. Depuis, la maison-mère de la compagnie organise sans cesse des périples autour du monde et Ka-Spel a opté encore une fois pour un accostage dans un port sûr et fiable, repère exigeant de la musique underground.
L'équipe du Sonic accueillera la formation mythique pour une soirée à la merci des vagues chimériques et psychédéliques, à la confluence des sonorités de King Crimson, d'Amon Düül II, de Coil et de The Residents.
The Legendary pink dots
Dimanche 2 février à 20h30 au Sonic (Lyon 5e) ; de 14 à 15 €