Budget / Après les Nuits de Fourvière, le festival Lumière et les Biennales, c'est au tour de la Fête des Lumières et de la Cité internationale de la gastronomie de voir leurs subventions s'effacer du budget 2025 de la Métropole de Lyon.
La Fête des Lumières, événement qui attire chaque décembre des millions de visiteurs, perd ainsi les 80 000 euros que la Métropole lui accordait à la demande de la Ville de Lyon. Une coupe relativement modeste à l'échelle des 3, 2 millions d'euros de budget total de l'événement, mais qui marque un désengagement symbolique.
Autre annonce : la Métropole retire son soutien d'un million d'euros à la Cité internationale de la gastronomie. Ouverte en 2019, fermée une première fois en 2020, puis rouverte en 2022, la structure peine toujours à convaincre. En un peu plus d'un an, elle n'a attiré que 61 000 visiteurs, loin des ambitions initiales.
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Les grandes institutions mises à contribution
Ces annonces s'inscrivent dans une série de coupes visant les grandes institutions culturelles financées par la Métropole. En plus de la Fête des Lumières et de la Cité de la gastronomie, les Nuits de Fourvière perdent 300 000 euros, les Biennales de la danse et d'art contemporain 200 000 euros, et le festival Lumière 100 000 euros. Le planétarium de Vaulx-en-Velin voit son soutien diminuer de 20 %, tandis que le théâtre des Célestins subit une baisse de 5, 8 % de sa dotation annuelle. Le festival Quai du Polar devrait également perdre 5 000 euros de subventions lors de la délibération prévue ce lundi 17 mars.
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Un budget culturel revendiqué comme toujours en hausse
Face aux critiques, la Métropole met en avant la hausse globale du budget de la culture par rapport au mandat précédent. « Il faut rappeler que le budget de la culture de 2020 à la Métropole était de 35 millions 402 000 euros. Pour le budget 2025, on est à 36 millions 937 000 euros, il reste donc 1, 5 millions d'euros en plus, en matière de culture, et ce n'est pas rien. La situation reste toujours meilleure que celle d'a notre arrivée. » a justifié Cédric Van Styvendael, vice-président à la culture de la Métropole dans nos colonnes.