L’Apollonide / Loin d'être dénué de qualités, cette évocation de la Seconde Guerre mondiale à hauteur d'enfant, se révèle trop froide et cérébrale pour emporter véritablement le morceau. En salle le 23 avril 2025.
Après La Douleur, Emmanuel Finkiel revient à la Seconde Guerre mondiale. En Ukraine, Hugo, un enfant juif est confié par sa mère à son amie d'enfance Mariana, prostituée dans une maison close, qui le cache dans le placard de sa chambre. Format carré, cadre exigu, l'austérité guette... Pourtant, Finkiel use de cette contrainte afin d'inviter l'imaginaire au cœur de son récit. Intention intellectuellement passionnante bien que la démarche reste plus théorique que viscérale. En fin de compte, le film est à l'image du jeu de Mélanie Thierry, juste et plutôt bon mais terriblement froid et trop peu incarné.