À corps perdus

de et avec Sergio Castellitto (It, 1h58) avec Penelope Cruz, Claudio Gerini...


Le plus beau nanar du dernier festival de Cannes. On la fera courte : pendant que sa fille agonise à l'hôpital, un chirurgien réputé se souvient que juste avant sa naissance, il a commis le péché d'adultère avec une femme pauvre et maltraitée. Tiraillé entre sa femme et sa maîtresse, en grand gentleman, il tirera les deux : l'une en levrette la tête dans les coquillages sur la table du salon (!), l'autre sous la pluie mais sur les palettes au fond d'une impasse, ce qui nous voudra un "Empale-moi sur les palettes" très significatif d'une certaine psychologie féminine (nous devons le roman d'où est, si j'ose dire, tiré le film, à la femme de Castellito). À suivre, hystérie larmoyante à tous les étages : confession à l'hochto, ralentis sur les tuyaux et musique bontempi à vous dégoûter de l'Italie. Penelope Cruz est tellement enlaidie qu'on finirait par croire que c'est en voyant le film que Tom Cruise l'a quittée.LH


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Tu marcheras sur l'eau