Narco

de Tristan Aurouet et Gilles Lellouche (Fr, 1h47) avec Guillaume Canet, Benoït Poelvoorde...


On n'aime pas dire du mal des gens, mais c'est vrai qu'il est gentil, Guillaume Canet. Sur une idée du producteur de Mon idole, il retrouve ici son rôle favori : celui du benêt entouré de gros cons. Sa femme traîtresse pompe son fric comme le dard de son meilleur pote, un prof de karaté très raté qui démontre sa force sur la tête des gosses, etc. Pendant ce temps, ce gugusse de Guillaume ne verra rien venir : il se rêve en super-héros pendant ses crises de narcolepsie pour en faire des bandes dessinées. Comme Les Indestructibles ou Spider-man 2, Narco aurait pu être un beau film sur la difficulté d'être ou ne pas être un héros. Au lieu de ça, Aurouet et Lellouche se gargarisent des ploucs et font du cinéma fast-food qui enchaîne les plats (guerre 14-18 puis guerre dans l'espace, musiques funky et décors vintage, voix-off et focales à la Jeunet) pour être bien sûr de manger à tous les râteliers. Non merci. LH


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