Les Rois du patin

de Josh Gordon et Will Speck (ÉU, 1h33) avec Will Ferrell, Jon Heder...


Lorsqu'on annonce aux cinéphiles français que le nouveau film de Will Ferrell va l'opposer à l'immortel interprète de Napoleon Dynamite (chef-d'œuvre toujours inédit chez nous), que l'intrigue se situe dans le milieu du patinage artistique, et que notre Willounet s'est inspiré pour son personnage de Philippe Candeloro, nous ne sommes qu'une maigre poignée à sauter au plafond en contenant à grand mal nos larmes de joie. Après la projection du film, on baisse la tête, assez gêné par un résultat trop pantouflard pour être honnête. Non pas que le film soit honteux, loin s'en faut, mais il semblerait que le succès ait finalement tourné la tête des deux acteurs principaux, qui se tiennent stricto sensu à leur rôle d'interprète, là où leur art de l'improvisation aurait été bigrement utile pour pimenter un film anecdotique au possible. Bien sûr, il demeure une poignée de scènes où le talent de Will Ferrell est éclatant. Mais il nous a tellement habitué à des sommets dans son éternelle incarnation du crétin m'as-tu-vu, qu'on ne peut passer outre cette fâcheuse impression de redite inutile. Croyez-le, on en est les premiers déçus. FC


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L'Ennemi intime