Du mouvement dans l'art


Nouveau / Beaucoup de changements et de nouveautés parmi les lieux d'art lyonnais. L'École des Beaux-Arts, tout d'abord, effectue sa première rentrée scolaire dans ses nouveaux locaux aux Subsistances et accueille une première exposition d'envergure, la 5e édition de Rendez-vous (jusqu'au 7 oct.). Comme à l'accoutumée Rendez-vous rassemble une ribambelle de jeunes artistes de tous horizons offrant au regard à boire et à manger, bonnes ou moins bonnes surprises. Les galeries Olivier Houg et Georges Verney-Carron ont déménagé elles-aussi et partagent désormais un vaste lieu d'exposition sur le Confluent. Pour l'occasion, Verney-Carron s'offre le luxe d'une exposition Daniel Buren avec de nouvelles œuvres de la star fabriquées à partir de fibres optiques tissés (jusqu'au 6 janvier), et les Houg présentent le vidéaste et photographe américain Tim White (jusqu'au 3 nov.). À deux cents mètres de là, une toute nouvelle galerie d'art contemporain s'est installée dans un ancien dépôt SNCF encore brut de décoffrage : Doxart, dirigée par Dominique Delmas et disposant de deux espaces d'exposition sur 170 m_, défendra plasticiens, photographes (Marc Tallec du 22 sept. au 13 oct.) et grapheurs... Enfin, des galeries se creusent en tous sens rue Burdeau qui devient ainsi l'un des pôles artistiques majeurs de la ville. En plus des six lieux d'art déjà existants (les galeries Martinez, Mathieu, Souchaud, Néon, Le Réverbère...), deux petits nouveaux viennent pointer leur nez esthètes : la galerie Anne-Marie Pallade, grande aficionado des peintres de la Nouvelle Figuration (Erro, Monory, Klasen...) et qui exposera bientôt le ténébreux et célèbre Vladimir Velickovic (du 11 oct. au 20 nov.) ; Le Stand, lieu de résidences d'artistes qui débute la saison avec une exposition collective Contact (jusqu'au 20 oct.). La Salle de Bains devrait normalement rejoindre sous peu la rue Burdeau... Plus on est de fous plus on rit, même si tout le monde ne joue pas forcément la même partition artistique. JED


<< article précédent
«La gendarmerie est un humanisme»