Dans un fauteuil


Classique-jazz / Bon vivant rime avec prévoyant : à l'Opéra de Lyon, mieux vaudra réserver vite (beaucoup de concerts sont complets) pour espérer un siège aux Noces de Figaro (mise en scène d'Adrian Noble) ou pour l'événement Eugène Onéguine de Tchaïkovski (mise en scène de Peter Stein). Ravel, Duparc, Gounod, le baryton Stéphane Degout présentera quant à lui Mélodies d'ici, une réflexion musicale sur la mélodie à la française. Quand Brahms rencontre Schubert, que se racontent-il ? Des histoires de romantisme allemand bien sûr, avec en point d'orgue La Grande Symphonie de Schubert. Pour les mélomanes mal garés, il y aura le Festival d'opéras en 1 acte. Et pour les amateurs d'œuvres longue durée : la plus longue (100 minutes) des symphonies de Mahler, La Symphonie n°3, à l'Auditorium qui mettra également Mendelssohn à l'honneur sous toutes les coutures de février à juin. La Chapelle de la Trinité optera, elle, pour l'Italie (Stabat Mater de Pergolese, Naples au temps de Farinelli, ou une spéciale Viva Vivaldi !) et les Célestins pour l'Angleterre avec l'un des rares opéras british du XVIIe : Didon et Enée de Purcell. Pour ses 20 ans, le festival À Vaulx Jazz (du 15 au 25 mars), est plus que jamais disposé à explorer les influences et les cousinages du genre, avec en point d'orgue Roy Hargrove & The RH Factor, trompettiste américain et grand arpenteur de la musique noire, du gospel au hip-hop. Cette année, il sera d'autant plus aisé d'attendre sereinement Jazz à Vienne que l'Epicerie Moderne accueillera pour la première fois le Bose Blue Note Festival (hommage au mythique, du 29 au 31 mars) et nul autre que l'immense Terry Callier, à la discographie impeccable entre folk, soul et jazz. Immanquable, comme l'autre légende attendue en mai à l'Auditorium, le bon, et bien vivant (86 ans) Dave Brubeck. SD


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De la suite sans les idées