CHRIS, POGRAMMATEUR AU SIRIUS
publié dans Musiques par le Mercredi 1 novembre 2006
Ton meilleur souvenir de soirée?Chris : À part les soirées chez moi où je me marre bien, je sors assez peu. Je suis surtout au Sirius, et je garde comme excellent souvenir, très émouvant, le concert d'Andrew Bird. C'était superbe, la première partie était réussie aussi.Ta pire soirée ?Elle s'annonçait pourtant très bien. Nous l'avions montée avec une association de capoeira. Il y a eu un problème avec la sécu à l'entrée, alors ils ont tous décidé de sortir pour siffler devant le Sirius. C'était extrêmement gênant, on était coincés et on ne voulait pas du tout que cela se passe comme ça. Horrible. En dehors de cela, on a en ce moment beaucoup de descentes de policiers. Les riverains se sont montés en association et se plaignent du bruit. Ce n'est jamais très agréable, mais c'est plus récurrent...Comment définirais-tu la clientèle du Sirius ?Éclectique. Elle est vraiment diversifiée, on va de l'étudiant BcBg au rasta man, c'est en tout cas ce qu'on souhaite faire. Ça dépend aussi beaucoup de la programmation et des concerts, on aimerait dans tous les cas que ce soit plus mélangé encore, et plus âgé aussi.Comment fais-tu la programmation musicale?J'enlève d'ores et déjà tout ce qui est rap ou musique électro, dont toute une frange peut être très froide. On privilégie des musiques chaudes et tournées vers l'autre, rock et musiques du monde. Beaucoup de place est réservée aux associations locales. En résumé, on tente de faire populaire sans faire populeux, culturel sans faire cultureux. Personnellement, en ce moment j'écoute pas mal la chanteuse Ayo, la dernière compil' de Radio Nova, mais surtout les démos des gens qui veulent passer ici.Qu'aurais-tu fait dans une autre vie ?J'en ai déjà eu à vrai dire. J'ai été Dj et manager d'un groupe de rock. Mais dans un autre domaine, j'adore l'informatique. Internet me passionne, je suis nul, mais je trouve cet instrument fascinant. Je n'ai pas de proposition plus fun parce que je sais la chance que j'ai de faire mon métier, j'ai une grande latitude, je suis privilégié.