Les Nuits de Fourvière


Pour célébrer les 60 ans de raouts culturels dans les Théâtres Antiques de la fameuse colline lyonnaise, la musique se taille la part du lion : le rock avec Franz Ferdinand, donc, les tant attendus Strokes, dEUS ou Dionysos (pour ceux qui ne les ont jamais vus, sinon gare à la redite un peu fatigante !) et ce bon vieux Robert Plant ; le jazz avec le retour inespéré de Keith Jarrett, tellement emballé par son concert de l'an dernier qu'il a souhaité remettre le couvert, lui l'agoraphobe qui déteste se produire en plein air ; la chanson, avec le sémillant Arthur H, au sommet de sa forme, ce qui vaudra bien tous les Thomas Fersen et Bénabar du monde... Côté danse, un invité de choix, en la personne de Bill T. Jones et côté toiles, rien moins que deux monuments du 7e art dans ce cadre sans pareil : Amadeus de Milos Forman et Certains l'aiment chaud de Billy Wilder. Sans oublier l'étonnant opéra pour film et orchestre de Philip Glass autour de La Belle et la Bête de Cocteau. Et plein d'autres trucs, plein...Jusqu'au 4 août à Lyon (Rhône)


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Merzi, c’est trop