La coupe et le rire aux lèvres


Café-Théâtre / Bien avant que les chasseurs de tête télévisuels ne partent en quête de nouvelles graines de stars, le staff du Boui-Boui avait mis le pied à l'étrier de quelques jeunes talents. La Coupe du monde du rire, à sa création il y a 10 ans, c'était un moyen de transformer une scène de café-théâtre en stade d'affrontements rigolos entre apprentis comiques : amateurs, semi-professionnels et professionnels sont mis sur le même rang (des auditions pour sélectionner les 40 participants), et c'est le public qui tranche. Chaque soir, du mardi au samedi, quatre d'entre eux se produisent pendant quinze minutes chacun devant supporters, professionnels ou inconnus, et deux d'entre eux restent pour le tour suivant. À l'arrivée, cinq d'entre eux iront affronter le verdict final au Casino Le Lyon vert le 26 avril. Pas grand-chose à gagner (il faut avoir remporter trois fois ce rigolo-crochet pour pouvoir ramener la fameuse coupe chez soi !), sinon l'opportunité de se retrouver en tête d'affiche au Boui-Boui ou ailleurs, ou simplement de démarrer une carrière. L'exemple Babass est parlant : présent dès la première coupe du monde, il lui aura fallu 9 ans pour la décrocher, le temps d'inventer son personnage de Chresstian et de le rôder sur d'autres scènes. Quant aux comiques chevronnés, ils sont aussi allés s'y frotter : Anthony Kavanagh, Patrick Bosso, Cyril Hanouna sont allés dribbler avec leurs gags pendant les Coupes du monde précédentes. Evidemment, les soirées sont inégales, mais réservent toujours de bonnes surprises, et chaque partie se déroule dans un esprit de fair-play qui réjouirait la FIFA. De toute façon, même quand ça n'est pas très bon, ça a l'avantage de ne durer qu'un quart d'heure !CCLa Coupe du monde du rireJusqu'au 26 mars au Boui-BouiFinale au Casino le Lyon vert le 26 mars


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Des jeunes avec du vieux