Superflux, chose très nécessaire

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Histoire de Superflux
Impliquée dans l'espace public (certains connaissent son jardin collectif le «Jardin d'Amarante» rue Montesquieu), la galerie Roger Tator organise Superflux depuis 1999, à l'occasion de la Fête des Lumières. Petites installations dans les vitrines des boutiques du voisinage au début, Superflux a peu à peu pris de l'ampleur, son concept s'exportant même à l'étranger, pour devenir cette année un parcours urbain festif, artistique et populaire à l'échelle du quartier cosmopolite de la Guillotière.Les «Lightbox»
Depuis 2006, la formule de Superflux se décline sur un parcours parsemé d'une quinzaine de «lightbox» (dans les rues, squares, places...), grandes boîtes en bois dédiées normalement au transport d'œuvres d'art, «investies» par différents artistes ou collectifs. Elle peuvent se présenter telles quelles, dépliées, ou bien encore servir de surface de projection vidéo... Certaines se regardent de loin, d'autres invitent le visiteur à pénétrer à l'intérieur.Les œuvres
De tous horizons (et même de Finlande) et de toutes obédiences (vidéastes, architectes, designers, architectes...), les artistes de l'édition 2007 présentent des œuvres elles aussi hétéroclites : Guillaume Marmin revient sur l'accident de Lady D. et interroge littéralement la surexposition des stars, Patrice Hamel plonge le visiteur parmi une myriade de reflets où il découvrira un mot mystère, Nicolas Giraud présente une étrange bougie qui ne se consume pas mais au contraire renaît de ses cendres, Catherine Garret propose un petit exercice de gymnastique lunaire à tous ceux qui demandent la lune...La cerise sur le gâteau
Le parcours Superflux se termine à la galerie Roger Tator qui présente dans ses murs (et ce jusqu'au 31 décembre) 16n, une œuvre interactive de l'excellent collectif belge LAb[au] qui mélange joyeusement l'art, l'architecture, le design et les nouvelles technologies.

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