L'incontournable


Festival / Vertige des chiffres : 47 compositeurs, 6 chorégraphes, 7 vidéastes, 19 créations… Ces chiffres-là montrent à l'envi que la création contemporaine est riche de talents. La Biennale Musiques en Scène est un véritable temps fort dans la vie musicale lyonnaise et un temps de grande visibilité pour toutes les musiques contemporaines. La multiplicité des propositions souligne la richesse et la diversité de la création musicale aujourd'hui dans le champs des «musiques savantes». James Giroudon, le directeur artistique éclairé de Musiques en Scène assure que «les gens vont découvrir un monde très hétérogène, un monde où se confrontent beaucoup d'approches créatives, d'esthétiques, de visions sonores du monde». Il veut montrer que la création musicale est une démarche créative qui va souvent à la rencontre d'autres territoires artistiques, qu'elle se combine avec les arts de la scène, avec l'image, avec le mouvement. «J'ai décidé, depuis cette année, d'associer un compositeur à la programmation, cette saison, il s'agit de Peter Eötvös. Ce choix n'est pas innocent, Eötvös sait combiner les différentes esthétiques, c'est une personnalité étonnante, un compositeur impressionnant», explique-t-il. Petite sélection pour mélomanes perdus : ne pas rater les Hymnen de Stockhhausen (qui aurait fêté ses 80 ans) aux Subsistances, faire un détour obligé par l'auditorium avec Silence must be de Thierry De Mey couplé avec Psalm 151 pour quatre percussionnistes et six danseurs de Peter Eötvös et puis se laisser surprendre au TNG par Har, le tailleur de pierre de Martin Matalon d'après un conte Taoïste d'une grande richesse. Biennale Musiques en ScèneDu 4 au 20 mars


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