15 ans et demi

de François Desagnat et Thomas Sorriaux (Fr, 1h37) avec Daniel Auteuil, Juliette Lamboley…


Un scientifique génial (Daniel Auteuil, complètement perdu), dont l'ami imaginaire n'est autre qu'Albert Einstein (François Berléand en mode “service minimum“), revient quelques mois en France histoire de mieux connaître sa fille. D'où gags, quiproquos, et autres décalages générationnels lourdingues à en pleurer, typiques de cet atroce sous-genre cinématographique français contemporain qu'on pourrait désigner sous le terme de “parentsploitation“. Soit des films ringards, produits n'importe comment pour racoler le plus grand nombre, où les ados sont regardés comme des bêtes curieuses avec une condescendance narquoise. Ils écrivent des textos dans un drôle de langage, sont parfois malpolis, ont les hormones qui les titillent, gloussent quand leurs parents essaient de conjuguer le verbe “kiffer“. Le public cible s'amusera cinq minutes d'y voir des candidats de télé crochets télévisuels dans des seconds rôles, puis retournera voir la série Skins. Grand bien lui en prendra. FC


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Soleil vert