Cumul des mandats


Théâtre / À Lyon, la plupart des théâtres sont dirigés par des hommes (et une femme) qui sont aussi metteurs en scène. Chaque saison, ils créent des pièces dans leur propre maison, ou y présentent leur nouvelle création… C'est Philippe Faure qui tire le premier, au Théâtre de la Croix-Rousse, avec en spectacle d'ouverture "Maman, j'ai peur dans le noir" (jusqu'au 19 septembre), un nouveau solo, dans lequel le metteur en scène envisage de «tout dire de lui-même». Au Théâtre National Populaire de Villeurbanne, après une année sous les feux des projecteurs théâtraux et des récompenses à la pelle, Christian Schiaretti présentera, (du 18 novembre au 23 décembre) dans le tout nouveau Petit Théâtre du TNP une pièce créée ce mois-ci au Théâtre de l'Odéon à Paris. Il s'agit de "Philoctète, variation à partir de Sophocle" de Jean-Pierre Siméon, poète associé au TNP avec qui Christian Schiaretti avait notamment créé le festival 'Les Langagières', à la Comédie de Reims. Claudia Stavisky s'attaque quant à elle à un grand classique au Théâtre des Célestins avec "Lorenzaccio" de Musset, une pièce qu'elle présentera en tournée dans le département de Rhône, dans les communes excentrées du département (du 14 au 30 mai) puis à Lyon sous chapiteau, dans le quartier de Gerland (du 4 au 26 juin). Pas de grand classique évidemment au Théâtre Les Ateliers où les deux directeurs continuent leur exploration de textes et d'auteurs contemporains. Tandis que Gilles Chavassieux mettra en scène "À la tombée de la nuit" de Peter Turrini (du 16 mars au 8 avril), Simon Delétang se livrera à un exercice périlleux : proposer «une lecture ludique, concrète, érotique et festive» de l'œuvre de Heiner Müller avec "For ever Müller" (du 18 novembre au 4 décembre). Au Point du Jour, le mystère plane encore, puisque à l'heure où s'imprimaient les plaquettes de saison, Michel Raskine n'était pas encore fixé quant à la pièce qu'il mettra en scène. Révélation imminente. DA


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