Gilliam en quatre films essentiels


Sacré Graal !
Co-réalisé avec Terry Jones, il reste le sommet de sa période Monty Python : une relecture bidonnante du Roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde, où le grand récit épique se heurte à la lâcheté et à l'incompétence des protagonistes.

Brazil
Sam Lowry, terne employé de bureau dans un futur totalitaire en proie à une vague de terrorisme, devient par amour un héros contestataire malgré lui. Un chef-d'œuvre indémodable, dans un monde où les tuyaux sont plus importants que ce qu'ils contiennent.

Fisher king
Un clodo illuminé en rencontre un autre, plus terre-à-terre, et l'entraîne dans son improbable quête du Graal en plein New York. Le premier film de commande de Gilliam, peut-être son plus émouvant.

L'Armée des 12 singes
Bruce Willis plonge dans une suite de voyages temporels dont l'issue serait la survie de l'humanité. Le twist final confère une toute autre dimension au récit, et a donné au film des allures de petit classique culte.


<< article précédent
«Je travaille à l’ancienne»