Miguel Chevalier, Power Pixels


Vivre avec son temps comme l'on dit... Miguel Chevalier a été l'un des premiers artistes à troquer ses pinceaux et sa palette contre les touches d'un ordinateur, les algorithmes informatiques et les potentialités de l'image numérique. Né en 1959 à Mexico, formé à l'École des Beaux-arts et à l'École des arts décoratifs de Paris (où il vit aujourd'hui), il produit depuis 1982 des paysages artificiels et colorés, des jardins ou des architectures virtuels. À la galerie Verney-Carron (jusqu'au 13 février), l'artiste présente nombre d'oeuvres inédites ainsi que ses fameuses «fleurs fractales» et ses «pixels liquides»... Pour cette dernière œuvre, Chevalier s'inspire étonnamment de l'action painting et du dripping de Jackson Pollock, faisant des déplacements du spectateur le déclencheur de coulées de «peinture numérique».


<< article précédent
Max Ophüls