Jean-Claude Palisse, «Sapiens, post sapiens»


Photographe né à Paris en 1951 et exilé à Bruxelles, Jean-Claude Palisse poursuit inlassablement son travail de réflexion sur nos nouvelles sociétés de contrôle (théorisées notamment par Deleuze), les images et les vidéos de surveillance... On retrouve dans ses nouvelles œuvres (au Réverbère jusqu'au 27 février) son goût pour le portrait noir et blanc d'individus anonymes plongés dans un contexte ambigu, et pour les grands polyptyques. Dans sa dernière série, le photographe a utilisé un sténopé à six ouvertures lui permettant d'obtenir dans un même laps de temps six points de vue sur un même visage, six regards légèrement décalés, six façons de «traquer» les expressions, les traits, les peurs, l'étonnement de ses modèles...


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Esther