Daniel Clarke, «J'ai passé une nuit entre la couleur et le papier»


Avec Daniel Clarke (exposé à la galerie Françoise Besson jusqu'au 31 janvier), le bonheur au quotidien est aussi poignant et fragile qu'un château de sable léché par une marée montante... Ses toiles ou dessins, influencés aussi bien par les Impressionnistes que par la peinture figurative américaine des années 1950-1960, vibrent de lumières, de couleurs vives et d'effets de matières presque tactiles. Les enfants, les amis, l'épouse, représentés à la campagne, en vacances, ou dans la solitude d'intérieurs douillets, semblent à la fois plongés dans un état de grande sérénité et menacés de disparition. La peinture leur donne une présence forte, mais elle coule aussi, s'étiole, se désagrège...


<< article précédent
2010 en mode festif