Daybreakers

De Michael et Peter Spierig (ÉU, 1h38) avec Ethan Hawke, Sam Neill…


Remarqués avec le rigolo mais totalement vain Undead, ode à la série Z bricolée de toutes pièces, les frangins Spierig passent ici à la vitesse supérieure. Enfin, toutes proportions gardées : connaissant leur art de la débrouille, on peut cependant gager que pour eux, les 20 millions de dollars de budget ont dû leur donner l'impression de tourner Avatar ! Beaucoup moins potache que leur précédent opus, Daybreakers convainc de façon étonnante dans son exposition, via la description d'un monde entièrement régi par des vampires en mal de nourriture humaine, le tout avec une noirceur renvoyant les poupons de Twilight dans leur bac à sable. Mais la relative crédibilité de cette assise narrative ne résiste pas aux coups de butoir des rebondissements du script, tous plus tirés par les cheveux les uns que les autres – en dépit de quelques bonnes idées renouvelant le genre avec un certain panache, on a la fâcheuse impression que les deux metteurs ont plus soigné leur direction artistique que leur scénario…

FC


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