Projets bizarres


Catharsis musicale autant que libération sonore, il y a toujours un moment où la Fête de la musique pousse la musique et sa pratique dans ses derniers retranchements. En la matière, ce sont souvent les chorales qui font le spectacle, comme celle estampillée A Thou Bout'Chant (passage de l'Argue), capable de reprendre du Handel aussi bien que Quand je bois du vin clairet. Concurrence sévère néanmoins avec la Chorale Viva La Vida (place des Célestins) qui revisite quelques-uns des plus grands tubes de la variété française : de Michel Fugain à Dalida et de Louise Attaque à Matmatah, ce sont pas moins d'une douzaine de tubes qui seront de la sorte honorés. Avec chorégraphie de circonstance, s'il vous plaît. Comme pour le spectacle The Princes of Pop par le Jackson Gang (place Griffon). Soit un trio de danseurs qui ne s'est tellement pas remis de la mort du King of Pop, il y a un an tout juste, qu'il a choisi de lui rendre hommage en revisitant ses tubes mêlés de jazz, de rock et de salsa. Et ce, pendant pas moins de quatre heures... Pour ceux qui aiment la musique dans un cadre intime (et qui sont donc plutôt mal barrés un tel soir), il y aura la Cabane aux chants, au jardin de la Maison Chazières. Chacun son tour, on pourra se faire pousser la chansonnette dans la cabane par la troupe de chant spontané Kaoutchan. Et si vocation cela suscite, il sera temps de courir place Maréchal Lyautey pour le tremplin dédié aux ensembles vocaux amateurs (dont les qualifications auront eu lieu deux jours avant) devant un jury de professionnels et de personnalités (du 6e arrondissement). Ou au boeuf musical ouvert à tous par le Ninkasi Square Galtier. Pur boeuf garanti sans canard.


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Un air nouveau