À l'ouest, Raashan de nouveau


Électro / Aaah, la Californie et son hip-hop, ses beaches et ses bitches, son Doggystyle et son Hyphy, ses gangstas et son glamour, sa jet set et ses poids lourds… À vrai dire, on s'en tamponne un peu les esgourdes. Surtout lorsqu'on découvre, en provenance de Bling-Bling City, un rappeur qui sort du lot poseur-branleur et m'as-tu-vu sur MTV. Raashan Ahmad, certes plus discret que le tandem Lil' Jon Lil' Wayne, concentre pourtant sous ses airs bonhommes toute la saine essence du hip-hop de terroir. Tout le toutim d'une scène qu'on estime, surtout quand elle passe par le flow soul-jazz d'un MC resté intègre, fidèle au rap old school, à l'école new jack et autres sons 90's qui ont marqué l'histoire. Danseur à l'origine, Raashan Ahmad s'est fait connaître en rappant sur le ring de joutes verbales, avant de fonder au micro le célèbre crew des Crown City Rockers, un groupe dans la veine de NERD ou The Roots. Plutôt du genre grégaire dans sa manière de pousser le rap solaire, il collabore au fil des 00's avec des artistes aussi divers que Dj Vadim, Eligh, Ancient Astronauts, Jazz Liberatorz ou encore Dj Moar, le producteur de Trad Vibe qui l'a accompagné au Sonic début mai, alors que Raashan débarquait pour la première fois en tournée sur le sol français. De retour par ici, le MC reviendra défendre son album Soul Power dans le cadre de l'estivale Galacticut Party, qui pour clore une saison bien remplie recevra en prime une palette de graffeurs. Au programme pour les yeux : une fresque réalisée sur des murs de cellophane. Et Raashan en verve pour ses fans. Stéphanie LopezRAASHAN AHMAD
Au Ninkasi Kao, vendredi 23 juillet (Galacticut Party)


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