Supergreen vs superlight


Lyon 7e
Déjà douze ans que la galerie Tator distille des installations lumineuses dans le quartier de la Guillotière (7e). Pendant une décennie, ce rendez-vous de décembre s'appelait Superflux, un parcours semé d'installations. L'an dernier, la galerie a pris le contrepied de ce projet avec Superflou, un drive-in entre les rues Sébastien Gryphe et Mazagran. Cette année, un nouvel appel à projet a été lancé et, après avoir reçu une cinquantaine de dossiers, le choix de la galerie s'est porté sur le collectif nantais Digital Slaves. Boris Lebeau et son équipe ont travaillé sur l'îlot d'amarantes, ce jardin urbain crée en 2003. Plutôt que de s'inspirer de la matière végétale qui en émane, ils proposent les 8, 9 et 10 décembre une relecture lumineuse de la partie graphique du site. Les lettres métalliques oranges qui forme la grille du jardin sont mises en lumière et déformées par un système de filaments de lumière. Voilà pour Superlight. Son versant, Supergreen, se déroule dans la galerie Roger Tator, à un battement d'aile du jardin. Les designers Grégory Blain et Hervé Dixneuf de l'atelier BL119 signent une exposition sur la variation et la diffusion de la lumière à travers des lampes en verre. À voir jusqu'au 18 février. NP


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