Anne Gastinel

Violoncelliste. PC


Petit Bulletin : Quel est, pour vous, l'événement culturel le plus fort, le plus touchant de ces dernières années ?
Anne Gastinel : Pour moi, l'événement culturel le plus important et qui n'a pas de rapport avec ma discipline, c'est la Biennale de la danse. Ce rendez-vous incontournable fait rayonner la ville au-delà de la France. Ce qui me plait beaucoup, c'est que la Biennale amène beaucoup de gens à la danse et les fait participer. J'aime l'idée que ce ne soit pas simplement un événement où les gens soient spectateurs, ils sont aussi acteurs. Dans le paysage culturel lyonnais, qu'est-ce qui a le plus changé depuis 1997 ?
Toutes les initiatives créées autour de la musique pour un public le plus large possible. Je pense notamment à l'Auditorium qui a réussi à jumeler foot et musique. Au-delà de l'anecdote, c'est une idée très belle d'amener les gens du foot à la musique et inversement. Il y a également beaucoup d'initiatives prises pour le jeune public dans toutes les structures et je trouve cela indispensable parce que le jeune public, c'est le public de demain. Comment voyez-vous évoluer la culture à Lyon dans les prochaines années ?
Il me paraît nécessaire de faire perdurer tout ce qui a été mis en place, et de créer de nouvelles choses. À Lyon, on a la chance d'avoir une belle programmation en théâtre, en danse, de plus, c'est la seule ville de province où on a deux orchestres de niveau international. Il faut préserver ce qui existe.


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Fabio Viscogliosi