Galeries, verts ou mûrs


Galeries / Les galeries et centres d'art promettent de nombreuses et belles découvertes parmi ce qu'il est convenu d'appeler les «artistes émergents». Avec, pour commencer, le très jeune artiste lyonnais Baptiste Fompeyrine (né en 1989) à la très dynamique et très jeune aussi galerie Caroline Vachet (du 15 janvier au 5 mars). Fompeyrine grave, dessine, peint des scènes étranges et contemporaines, peuplées de personnages inquiétants, situées dans des espaces distordus ou légèrement de guingois... On trouve aussi des pieuvres et d'autres animaux dans ses œuvres, tout comme dans celles de Daniel Otero Torres (chiens de garde, lapins...), né en 1985 en Colombie et diplômé de l'École des Beaux-Arts de Lyon en 2010. Ses photographies, dessins, sculptures ou petites installations explorent les rapports de domination (notamment entre pays du sud et pays occidentaux) et la paranoïa sécuritaire propre à notre époque. Il exposera des œuvres récentes à l'Attrape-Couleurs du 22 janvier au 5 mars. Pour se détendre, on pourra se rendre à la Fondation Bullukian (du 27 janvier au 26 mars) qui accueille deux jeunes Grenoblois méconnus. Cyrille André sculpte dans la masse, tendance Xavier Veillan, et présentera ses très grands personnages aux formes simplifiées. Dominique Lucci, lui, divaguera sur les cimaises avec ses crayons, traçant et colorant ses souvenirs de déambulations urbaines... Pour ceux d'entre vous qui préfèrent les valeurs sûres et les artistes confirmés, notez que la Galerie Confluence à l'IUFM accueille Ernest Pignon-Ernest (du 20 janvier au 25 février), que l'artiste à tendance surréaliste Max Schoëndorff exposera son œuvre gravé dans ses propres murs (à l'URDLA du 5 mars au 29 avril), et que le Réverbère révèlera les photographies récentes de Beatrix von Conta, François Deladerrière et Géraldine Lay (du 18 mars à début mai). JED


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