Le Voleur de lumière

De et avec Aktan Arym Kubat (Kirghizstan, 1h16) avec Taalaïkan Abazova…


Typique d'un certain world cinéma reposant sur l'équation humanisme + dépaysement + réflexion politique, "Le Voleur de lumière" raconte les tribulations tragi-comiques d'un fonctionnaire bricoleur qui détourne l'électricité de son village pour l'offrir gratuitement aux habitants les plus pauvres. Condamné par le pouvoir kirghize, il revient en héros une fois ce pouvoir renversé par une révolution. Mais les hommes d'affaires qui prennent le contrôle du pays vont finalement s'avérer tout aussi cruels envers lui. Le message est clair : de la bureaucratie étatique à l'oligarchie capitaliste, la corruption des mœurs se perpétue au détriment du peuple. Le film le raconte avec un certain talent dans l'écriture comme dans la mise en scène, mais n'évite pas une persistante sensation de déjà-vu.
CC


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