Héritiers


Paul Thomas Anderson
Ses premiers films (Boogie nights et Magnolia surtout) étaient sous forte influence Scorsese, mais Paul Thomas Anderson s'est avéré le plus kubrickien des cinéastes en activité avec There will be blood dont l'ambition rappelle la maîtrise et l'audace de 2001 ou Barry Lindon. Sans parler de son héros (négatif) Daniel Plainview, dont la volonté de puissance est là encore très kubrickienne.

Nicolas Winding Refn
Avec Bronson puis Valahalla rising (et en attendant Drive à Cannes cette année), Winding Refn a montré l'influence de Kubrick sur son cinéma. Bronson cite volontiers Orange mécanique, tandis que Valhalla rising s'aventure vers le cinéma-trip style 2001. Reste à savoir si cela relève de l'exercice de style ou d'une réelle ambition artistique…

Christopher Nolan

Si son cinéma est loin d'avoir la maturité philosophique de celui de Kubrick et si son penchant pour la culture geek est aux antipodes des références picturales du réalisateur de 2001, impossible de nier qu'à l'heure actuelle Nolan est un des rares à conduire, comme Kubrcik, un projet cinématographique personnel fondé sur le contrôle absolu au sein des studios américains.


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