Ma chambre froide


Ils ne sont pas nombreux les metteurs en scène à placer au panthéon de leur discipline. Parmi eux nul doute que Joël Pommerat a sa place. Quand il ne met pas en scène de manière absolument bluffante des contes cruels pour enfants (Pinocchio, Le Petit Chaperon rouge, qui tournent toujours), il monte ses textes. Le dernier en date, Ma chambre froide, est comme les précédents profondément politique (Pommerat interroge inlassablement le rapport hiérarchique de la société, la solitude et la lobotomie par le travail) et infiniment théâtral (son scénographe est son ingénieur lumière, tout l'espace scénique se construit en fondu au noir et en apparitions lumineuses). De la magie au sens propre.Du 10 au 21 janvier, au TNP.


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