Boxe boxe


Tout petit, Mourad Merzouki faisait du cirque et pratiquait les arts martiaux chez lui, à Saint-Priest. Devenu grand, chorégraphe hip-hop et danseur de sa compagnie Käfig, il revient à ses premières amours avec Boxe boxe. Et convie Schubert via le quatuor Debussy sur le ring. Si la première partie du spectacle est clownesque avec des gestes découpés et ralentis, la deuxième moitié fait résonner le son des fidèles AS'N et retrouve l'énergie sidérante que la troupe déployait dans le magistral Agwa. Créé l'an dernier lors de la Biennale de la danse, Boxe boxe revient en deuxième round sur son lieu de naissance à la Maison de la danse jusqu'à dimanche 18 septembre. Nadja Pobel


<< article précédent
Crazy, stupid, love