Dirty Beaches


Suicide est mort (c'est tout comme), vive David Lynch ? Non, vive Dirty Beaches, projet musical du taïwano-montréalais Alex Zhang Hungtai. Deux raisons à cela : d'abord la singularité de son premier album, noir et contemplatif comme un road-movie mazouté, lo-fi et soulful comme une démo exhumée de Jon Spencer ; ensuite et surtout son charisme scénique, cultivé à coups de peigne appliqués, de loops de guitare craspec et de crooneries sexuées. Autant de salutaires rappels qu'avant de permettre aux fabricants de jeans d'augmenter leur marge bénéficiaire, le rock'n'roll était affaire de frime et de décadence.Le 26 octobre, au Sonic.


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