Clément Darlix, le plus prolixe des deux, a d'abord fait trois mois à l'Université Lyon 3 avant d'intégrer l'EAC (Economie Art et Communication), une école d'ingénierie en arts du spectacle qui prépare à devenir médiateur culturel. Clément Fermaud, lui, vient de passer un an à l'IDRAC, une école de commerce. « Mais je n'ai pas validé mon année, précise-t-il, alors je me demande si je vais continuer dans une branche plutôt économique ou si je m »oriente vers quelque chose de clairement culturel. » Il y a un an, les deux Clément créent Inked kids, avec une troisième personne, Lou, qui se charge de la direction artistique et du site web de l'association (elle fait des études en infographie).
Pendant un an, les soirées et les concerts se multiplient, les deux développent un webzine d'informations, créent des contacts à travers le monde où ce style est certes confidentiel, mais possède ses adeptes disséminés sur tous els continents. L'affaire prend du temps, parfois au détriment des études : Clément Darlix a dû repasser ses examens à la rentrée, tandis que Clément Fermaud ne valide pas son année. Mais cela ouvre aussi des perspectives : « Dans mon école, commente Clément Darlix, il y avait une action professionnelle à accomplir, et j'ai fait une soirée de soutien au Warm Audio. Et en troisième année, il y a un projet professionnel à présenter, et je compte exposer le travail de notre association. Par ailleurs, je vais faire mon stage chez Mediatone, et mon but est de monter un dossier professionnel important pour pouvoir travailler dans des grosses boîtes à l'étranger. Si on veut arriver à ça, il faut aller au charbon, faire du travail sur le terrain. » Et eux deux de préparer le premier anniversaire de Inked kids, avec des concerts à venir à Vienne, à Décines et à la Marquise.