Renaud Layrac, Sky zero


Après la dissolution du groupe BP en 2008 (un duo dont toutes les œuvres tournaient avec acidité autour de la thématique du pétrole), Renaud Layrac poursuit une carrière artistique en solo. À la galerie Martinez (jusqu'au 5 novembre), il s'attaque aux architectures du pouvoir contemporain, à travers notamment des images orangées et désolées de sièges aussi hauts que vaniteux de multinationales connues. La critique continue à l'ère du capitalisme financier (avec un titre où le "sky" comme le "ground" est égal à zéro). Son ancien comparse Frédéric Pohl aurait quant à lui tout envoyé balader, création et marché de l'art compris. Une autre façon, radicale, de résister. JED


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Too(morrow) et son contraire