Du beau, du bon, du Bonnie : les 4 fantastiques de 'Prince' Billy


I See a Darkness (1999)

Premier album sous le nom de Billy, considéré comme son chef d'œuvre par la grâce de quelques classiques (Minor Place et surtout le glaçant I see a darkness), de titres hypnotiques (Madeleine-Mary) et de clins d'oeil vers le post-rock. Une œuvre au noir qui pose son homme. 

Master & Everyone (2003)

Ecoute après écoute, Master(-piece) & Everyone apparaît comme son exercice le plus bouleversant, admirablement écrit, joué et enregistré, dans une veine qui tout en rappelant Nick Drake fusionne à la perfection country des Appalaches et gospel en demie-teinte. Pochette à l'appui, le chanteur se pose en Walt Whitman country-folk.

Sings Greatest Palace Music (2004)

Bonnie rejoue la matière brute de sa période Palace en compagnie de vieilles ganaches de Nashville, mecque de la country. Certains des titres sont méconnaissables et l'album prouve à quel point derrière la robe de bure et l'inertie, ces chansons étaient faites d'une matière éclatante et pour tailler la route.

The Letting Go (2006)

L'album le plus ambitieux, enregistré en Islande et orné de riches arrangements de cordes encore jamais entendus chez Bonnie 'Prince' Billy. La chanson Cursed Sleep constitue sans doute l'un des sommets de son œuvre.


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